Du fond de mon Sahara natal, je viens d'apprendre que la banquise est en train de fondre et tout le monde développé s'en inquiète et tient meeting sur meeting, où, dans une ambiance surchauffée, des neurones carburent et cherchent des solutions à ces problèmes de développement. Moi je regarde autour de moi le problème et constate qu'il ne se pose même plus, il n'y a que du sable ; et entre 2 dunes du sable, quand je m'ennuie, je construis des châteaux de sable et je ne pollue personne sauf quand le Dakar passe par-là. Je vous avoue que je n'y comprends pas grand-chose à ces histoires de CO2, d'effet de serre de couche d'ozone et autre machin, truc qui mettraient en danger la planète et qui nous sont créés par ceux qui consomment nos matières premières sans vergogne. Il paraît que si ça continue, la terre va disparaître et être engloutie dans des eaux chaudes, alors que nous pauvres hères n'y sommes pour rien, encore une fois, nous subissons ces effets boomerang de civilisations qui ne sont pas les nôtres. Et après, on a déjà notre Sahara, nos eaux géothermales, et donc on survivra à cette catastrophe c'est rassurant n'est-ce pas ? Ce que je regretterai le plus, ce serait qu'il n'y ait plus de poisson, semble-t-il, sur terre ; alors vous imaginez une planète sans mérou ni sole ni sardine ni thon, et j en passe. Cela deviendrait aussi fade qu'une réunion d'experts sur le réchauffement de la planète Cela a créé un nouveau créneau et une nouvelle mode : l'environnement, et il y a ceux qui en font des chartes, d'autres des pactes et d'autres encore de la politique. Mais ce qui m'amuse le plus, c'est que pendant que tout le monde s'affole, les 2 plus puissants de la planète semblent faire la sourde oreille à ces atermoiements sur la couche d'ozone ! Moi je pense que l'environnement c'est quelque chose qu'on doit apprendre dès le berceau et ensuite à l'école afin que chacun, avec sa maigre contribution, puisse le sauvegarder : ça ne sert à rien de faire des meetings sur la couche d'ozone, s'il n'y a pas de poubelle dans une rue et que chacun vient furtivement le soir jeter un sac dans un coin, et le lendemain quand je vois ces pauvres hères habillés de vert traînant un caddie, courbés en 2 ramasser nos déchets, je ne pense pas encore à la couche d'ozone mais à la couche que tiennent certains