La ville chinoise de Beijing a abrité, du 26 au 28 juin 2007, le colloque international sur les indications géographiques, co-organisé par l'Organisation mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) et l'administration d'Etat pour l'industrie et le commerce (AEIC) de la République populaire de Chine. Ce colloque a permis, selon l'OMPI, de «mieux comprendre comment tirer le meilleur parti des indications géographiques aux fins d'ajouter de la valeur aux produits agricoles».
Il convient ici de rappeler qu'une indication géographique -dans ce contexte- est un signe utilisé sur des produits qui ont une origine géographique précise et possèdent des qualités ou une réputation dues à ce lieu d'origine.
L'indication géographique est généralement constituée par le nom du lieu d'origine des produits. Les produits agricoles sont les plus concernés par cette indication, vu qu'ils doivent leurs qualités à leur aire de production et sont influencés par des facteurs locaux particuliers, tels que le climat et le sol.
300 participants dont des spécialistes dans le domaine des indications géographiques ont pris part à ce colloque et ont échangé les informations et les expériences.
M. Ernesto Rubio, envoyé spécial du directeur général de l'OMPI au colloque, n'a pas manqué de mettre en valeur le rôle que jouent les indications géographiques : «Faire part au consommateur de la valeur spécifique d'un produit», et d'ajouter que «ces indications soulignent les caractéristiques particulières rendant un produit donné plus attrayant que des articles concurrents sur le marché».
Il est à noter, enfin, que pour qu'un signe soit considéré comme une indication géographique, il faut que la législation nationale contienne des dispositions dans ce sens et que les consommateurs le considèrent comme tel. G.K.