Il faudrait plus pour Tabarka. Avant de penser aux sujets, certes vitaux, de la propreté de la ville pendant l'été, de l'animation touristique et de la survie du Festival de Jazz, il faudra d'abord et surtout penser aux Tabarkois. Tabarka n'est pas qu'une station touristique, ce n'est pas un hôtel à ciel ouvert, c'est aussi une ville avec des habitants, des familles, des ménages, des commerces et des administrations. Pour que Tabarka rayonne, il faut que les Tabarkois rayonnent, soient heureux de l'entretenir et aient envie de la porter haut. Or on constate qu'à Tabarka il y a très peu d'investissements, pas de création d'emplois pérennes, beaucoup de chômage, une infrastructure insuffisante et mal entretenue (routes, voiries, éclairage public), les nouvelles constructions sont anarchiques et le désordre est le maître mot. Pour que ceci soit fait, il faut penser à aider les gens à se prendre en main, à créer des entreprises, à implanter des industries, des administrations, à rompre l'isolement géographique (route/rétablissement de la ligne de chemin de fer), et à instaurer une dynamique qui rejaillira certainement sur le secteur touristique de Tabarka ne décollera pas tant qu'on ne l'a pas rendu au Tabarkois. Assyl edhifi Réaction à l'article : Tabarka Contact : [email protected]