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OGM : Des éléments pour développer une expertise en biosécurité
Publié dans WMC actualités le 20 - 02 - 2008

Le gouvernement tunisien a engagé, ces jours-ci, un débat sur les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) dans la perspective de développer une expertise nationale en la matière.

Ce débat, d'une actualité brûlante, intervient après la polémique internationale concernant les OGM et la sécurité en matière de biotechnologie.

Cette polémique a été, particulièrement, vive en France sur le mais modifié génétiquement et dont les études scientifiques ont montré l'impact négatif sur la biodiversité.

En Tunisie, la question a été évoquée pour la première fois au parlement lors d'un débat sur l'agriculture au mois de janvier 2008.

Interpellé par le député Noureddine Tarhouni, sur la stratégie suivie par le département de l'agriculture pour protéger les produits agricoles locaux contre l'introduction d'OGM (Organismes génétiquement modifiés), le ministre de l'Agriculture et des Ressources hydrauliques a indiqué que son département vient de se doter de laboratoires et d'autres équipements de pointe pour identifier les OGM.

En amont, le ministère a pris l'initiative de former, à l'étranger, les compétences requises pour faire fonctionner ces équipements.
Enfin, au plan réglementaire, le ministère s'emploie à élaborer un texte spécifique aux OGM. Le texte est en phase finale. Il est, actuellement, examiné par les services du premier ministère.

Le projet de loi porte sur le contrôle de l'utilisation isolée, la diffusion et l'exportation des OGM ainsi que leur vente sur le marché local. Il prévoit la création d'un comité technique de contrôle interdépartemental.

L'Institut national agronomique de Tunisie (INAT) devait organiser ensuite une journée d'information sur le thème «organismes génétiquement modifiés, agriculture et bio sécurité» (Tunis, 12 février 2008).

Les experts, qui ont pris part à cette journée, ont fait des communications sur les techniques à utiliser pour détecter les OGM et échanger les informations, connaissances et expertises acquises par les autres pays afin d'en tirer profit pour l'intérêt de l'agriculture tunisienne.

L'objectif recherché est également de créer une synergie entre les départements de la recherche et développement et les responsables des secteurs, public et privé. Ultime objectif : constituer une instance consultative commune habilitée à vulgariser et à mettre les résultats de la recherche scientifique au profit du développement du secteur agricole.

M. Abderrazak Dâaloul, secrétaire d'Etat chargé de la pêche, qui a ouvert le séminaire, a balisé les grandes lignes de la stratégie à suivre pour maîtriser la problématique des OGM en Tunisie. Il s'agit pour lui d'évaluer le risque, de renforcer la recherche, d'instituer des gardes fous à l'import de semences, de plants et de denrées alimentaires et de mettre en place un système de veille scientifique de détection des OGM pour mieux expliquer les risques et conseiller commerçants et consommateurs.

Pour sa part, M. Nadhir Hamada, ministre de l'Environnement et du Développement durable a annoncé, à la clôture de ce séminaire, que son département a élaboré une étude sur les OGM, dans le but d'instaurer un cadre national de biosécurité visant à lutter contre la pollution génétique et à mettre en place une stratégie cohérente pour le suivi des impacts de la biotechnologie et le contrôle de son utilisation.

En attendant la mise au point d'une stratégie nationale sur la biosécurité, la Tunisie est forte déjà de deux atouts majeurs. Le premier consiste en la ratification, un certain 25 juin 2002, du protocole de Carthagène relatif à la biosécurité qui a pour objectif de garantir la sécurité dans les domaines du transport, de la sous-traitance et de l'utilisation permanente des OGM.

Le second a trait à la création de la banque nationale des gènes en tant que structure publique chargée de coordonner et prendre toutes les dispositions à même de préserver les ressources génétiques en voie de disparition.

Quant à la délicate question de financement, le projet de consolidation des capacités nationales de biosécurité, est cofinancé par un don du fonds de l'environnement mondial. Le coût global du projet est estimé à 1,3 million de dinars.

Par delà ces différentes donnes, rappelons que la communauté internationale n'est pas encore unanime sur les bienfaits des OGM. Car, si certains OGM créés peuvent présenter des risques, principalement sanitaires ou environnementaux (dissémination non désirée de gènes), plusieurs organisations scientifiques internationales consultées sur le sujet, et notamment le Conseil international pour la science, s'accordent sur le fait que les OGM commercialisés ne sont pas dangereux pour la santé humaine, et que les risques de dissémination sont correctement contrôlés. Cependant, les partisans de la lutte anti-OGM estiment que les précautions ne sont pas suffisantes.

Inexistante en 1993, la production mondiale d'OGM végétaux (soja, maïs, coton…) est en forte expansion et dépasse en 2006 les 100 millions d'hectares, soit 7 % du milliard et demi d'hectares de terres cultivées.


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