Notre article sur les problèmes de paiement sur le serveur électronique n'a pas laissé insensibles certains de nos lecteurs. Alors que l'on s'attendait à une réaction de la part de Monétique Tunisie, ce sont ses usagers qui se sont manifestés alors que cette entreprise a préféré rester muette. Notre article relatait l'inexactitude des informations données par le site suite au non règlement d'une facture. Mais il semble bien que les mésaventures de nos clients soient encore plus importantes. Jugez-en ! L'une est en rapport avec La Poste (e-dinar), la seconde avec Monétique Tunisie. Ainsi, notre lecteur M. Baklouti évoque un payement n'ayant pas abouti, bien que son compte compte e-dinar ait été débité. La facture est restée naturellement impayée. La seconde mésaventure de ce client est quand il a essayé de régler 2 trimestres en même temps à la Sonede. A la validation, le montant total est débité de son compte alors que la Sonede ne lui fournit qu'un seul reçu (pour la première), la seconde continue à être considérée comme non réglée. Notre lecteur déclare avoir réclamé ces 2 cas à la Steg, à la Sonede et au serveur monétique de La Poste, mais qu'il n'aurait reçu aucune réponse. Il suggère d'arrêter le serveur une fois par jour et d'exécuter une balance vérifiant l'égalité du total débit et du total crédit pour que ces problèmes ne se renouvellent plus. L'autre lecteur, M. Oueslati, a un problème avec le code de trois chiffres appelé CVV2. Il s'est adressé à sa banque qui lui a fourni un code erroné. Monétique Tunisie refusant de parler au client (ce qui est normal puisqu'il faut qu'il s'adresse à sa banque), celle-ci lui demande de rédiger une demande ! Notre lecteur indique que sa demande a été déposée il y a trois semaines, mais qu'il n'a toujours rien reçu ! Il a bien envie d'utiliser les moyens de paiement électroniques, faut-il qu'on lui en accorde le droit ! Alors que l'on observe un encouragement extraordinaire de la part des autorités de tutelle pour l'utilisation des moyens de paiement électroniques, on remarque que sur le terrain, le suivi n'est pas assuré. Combien de fois a-t-on réclamé les problèmes de disponibilité de billets dans les DAB sans que l'on ne reçoive de réponse ? Combien de fois a-t-on eu des problèmes de TPE (le fameux sabot de paiement) à la caisse du supermarché ou d'un magasin rendant l'achat impossible ? Suite à un problème de ce type, un commerçant nous avoue avoir réclamé la panne de son TPE depuis trois jours, mais que personne n'est venu pour la réparation. Il voit ainsi, impuissant, ses clients partir à cause de cette panne de machine ! Pour les clients, une réponse rapide aux demandes et doléances des clients ou encore aux critiques des journaux aurait suffi pour donner un climat de confiance ! Des clients qui ont déjà un peu de mal de devoir donner leur numéro de carte sur le web ayant peur du piratage ! Si le client arrive, bon gré mal gré, à sauter le pas et à utiliser les nouvelles méthodes de paiement électronique, il ne faut pas que des problèmes de services le décourage comme on l'observe actuellement ! Il est clair que beaucoup de chemin reste à faire et l'existence d'un organisme chargé de surveiller tous ces nouveaux services et leurs prestataires s'avère urgent ! Tout simplement, pour que le citoyen ne soit pas lésé.