N'y a-t-il donc pas de vrais enjeux ou parce que le vrai plat de résistance n'est pas encore servi qu'on constate cette ambiance à Accra à l'occasion de la Conférence régionale Africaine du SMSI qui se déroule au Ghana du 28 janvier au 4 février 2005 ? En effet, force est de constater que les participants de la société civile, du secteur privé et des gouvernements semblent se laisser aller au gré des discussions et des débats. On expose des problèmes, et Dieu sait s'il y en a, sans feuille de route ou de programme concret et puis on s'en va.
On est encore loin de la dynamique observée durant la première phase de Genève en décembre 2003, ou celle de la prepcom1 de Hammamet en juin 2004 ou encore celle de la conférence régionale de Marrakech en novembre dernier. Trois jours après le démarrage rien, absolument rien, n'a encore été décidé et qui aurait pu faire vibrer les participants.
Pour ce qui est des Tunisiens présents, on remarque de plus en plus d'arrivées de Tunis notamment du côté des représentants du secteur privé.