En organisant un cours portant sur le thème : «Bâtir des universités de classe mondiale», du 5 au 7 courant, l'Institut africain de développement (EADI, du Groupe de la Banque africaine de développement), en collaboration avec le «Center For International Higher Education (CIHE) de Boston College», vise à aborder les problématiques des universités et expérience des systèmes académiques à travers l'Afrique et le monde, indique un communiqué de la Banque. A noter que 25 personnes y participent provenant de 12 pays africains, dont des présidents, recteurs et vice-recteurs d'université, et les cours sont dispensés par d'éminents universitaires d'Amérique et d'Europe. Au cours de la journée du 5 juillet, les discussions ont notamment porté sur les facteurs prépondérants de développement du capital humain, dans un monde globalisé, que les participants ont eux-mêmes décrit comme étant celui «de partage du savoir, et où des universitaires vont se côtoyer et apprendre inéluctablement d'une expérience commune». Cette formation délivrée par Boston College permettra aux participants d'affiner leur savoir sur l'enseignement, et de partager leurs expériences. Et au bout des trois jours, ils disposeront ainsi d'une feuille de route, pour une stratégie visant, entre autres, l'assurance qualité, l'amélioration de la profession académique, l'accès à l'équité et une conscience de la mission communautaire, souligne le document. La BAD rappelle par ailleurs qu'«un des postulats de base de cet atelier est que le capital humain est un des facteurs clés du développement», raison pour laquelle il s'avère nécessaire d'accroître et d'utiliser ce capital humain qui, bien évidemment, s'inscrit dans la vision stratégique à moyen terme du Groupe de la Banque, comme l'a précisé Sibry Tapsoba, chef EADI, à l'ouverture des travaux de cette formation. En Afrique comme partout dans le monde, le capital humain et l'efficacité des institutions économiques conditionnent les performances économiques. De ce fait, «les pays dont les habitants sont instruits, ont généralement une population en bonne santé, qui vit plus longtemps, avec des progénitures en bonne santé», a conclu M. Tapsoba.