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Le "Sommet de solutions" de Tunis prend forme à la deuxième réunion du Comité de préparation
Publié dans WMC actualités le 24 - 02 - 2005

M. Yoshio Utsumi, Secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications et Secrétaire général du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) a ouvert la deuxième réunion du Comité de préparation (PrepCom-2) qui se tient à Genève du 17 au 25 février 2005 en demandant aux délégués de faire en sorte non seulement que les mêmes objectifs soient partagés par tous mais aussi que ces objectifs soient à la fois ambitieux et réalisables.
D'emblée, M. Utsumi a rappelé aux participants l'importance de cette réunion pour les chefs d'Etat et de Gouvernement, les chefs d'entreprises et d'autres formateurs d'opinion qui vont se retrouver à Tunis dans quelques mois à peine pour la seconde phase du Sommet. Il a ajouté qu'à la fin de la réunion, les débats sur le plan de mise en oeuvre du Plan d'action de Genève et la mise en place des mécanismes financiers pour le développement des TIC devraient être terminés.
M. Utsumi a aussi rappelé aux délégués que les technologies ne sont synonymes de véritables progrès que si elles sont pleinement acceptées par les peuples et, bien entendu, par les gouvernements et le secteur privé. Il a ensuite annoncé la création d'un nouveau partenariat mondial regroupant de nombreuses parties prenantes appelé "Partenaires pour une connectivité mondiale" piloté par l'UIT.

Ce partenariat a pour mission d'atteindre les objectifs de connectivité du Plan d'action du SMSI d'ici à 2015, en coopération avec les entreprises du secteur privé, les gouvernements, les ONG et les organisations internationales, le but commun étant de réduire la fracture numérique. M. Utsumi a souligné qu'il ne s'agira pas simplement d'un projet de plus mais plutôt d'une plate-forme mondiale complémentaire et de haut niveau dans le cadre de laquelle les partenaires pourront promouvoir les projets existants, lancer de nouveaux partenariats et partager leurs expériences ainsi que les meilleures pratiques. Le premier grand pas dans cette direction se fera au Sommet de Tunis lors d'une réunion de haut niveau des partenaires.
La Tunisie se félicite de la contribution de la société civile
M. Montassar Ouaili prenant la parole au nom de la Tunisie, pays hôte de la seconde phase du SMSI, a souligné que la réussite du processus dépendait des deux phases. La seconde est cruciale. Un fonds spécial a été mis en place pour en assurer le succès et l'orateur a remercié tous les Etats Membres pour les contributions volontaires qu'ils ont versées.
M. Ouaili a souligné que la participation de la société civile sera déterminante et il a demandé aux gouvernements d'oeuvrer dans ce sens. La société civile doit prendre une part active aux débats et aussi participer aux événements parallèles qui constitueront une plate?forme où les acteurs de la société civile pourront "s'impliquer" davantage et devenir de véritables partenaires et parties prenantes.
La Suisse met l'accent sur la solidarité
M. Moritz Leuenberger, Conseiller fédéral de la Confédération suisse et Ministre de l'environnement, a pris la parole au nom du pays qui a accueilli la première phase du SMSI à Genève en décembre 2003. Cette phase a permis de définir les principes politiques qui sont au coeur de la société de l'information. Tunis en verra les applications concrètes; les deux phases sont donc intimement liées. Toutefois, la phase de Tunis ne devrait pas être axée exclusivement sur la technologie. La conception comme formulée à Genève était celle d'une société de l'information solidaire et inclusive, ce qui constitue une tâche politique fondamentale.
Des millions d'êtres humains sont privés d'accès à l'Internet faute d'une infrastructure de base. Tant que le coût d'une connexion Internet représentera plusieurs mois de salaire, les TIC resteront l'apanage des pays riches. Les participants doivent donc inscrire la question dans un contexte de développement plus large.
Au Sommet de Genève, les participants se sont dit déterminés à atteindre les objectifs de développement, et ainsi à réduire la fracture numérique. "Il est temps de passer des paroles aux actes", a ajouté M. Leuenberger.
Le développement socio-économique n'est qu'un aspect du SMSI. Les pouvoirs publics musèlent les citoyens et les médias et limitent leur accès à l'Internet. C'est la raison pour laquelle "il est impératif que le Sommet de Tunis traduise concrètement les principes qui ont été arrêtés à Genève concernant les médias, la liberté d'opinion et d'information", a déclaré M. Leuenberger avant d'ajouter "Nous avons fixé les objectifs dans la Déclaration de principes et dans le Plan d'action, travaillons maintenant à leur réalisation concrète". Dans cette optique, il a lancé un appel en faveur de l'établissement de partenariats mondiaux plus forts.
La Suisse, fidèle à son engagement, continuera de soutenir l'UIT et la seconde phase du SMSI de façon tangible et dans les coulisses, a déclaré M. Leuenberger.
Confirmation du versement de plus de 1,3 million CHF en nouvelles contributions au SMSI
Le Secrétaire général de l'UIT, M. Yoshio Utsumi, a confirmé que la campagne de collecte de fonds pour le SMSI-2005 a permis de recueillir plus de 1,3 million CHF, nouvelles contributions financières destinées à financer les principales activités préparatoires de la phase de Tunis. Notre objectif de 5 millions CHF a donc été atteint à plus de 50%.
"Ces nouvelles contributions versées au fonds du SMSI, représentent plus de 2,7 millions CHF, soit plus de la moitié des 5 millions CHF visés", a annoncé le Secrétaire général de l'UIT, avant d'ajouter "J'en suis très heureux et je remercie tous nos donateurs pour l'attachement qu'ils témoignent à la réussite du Sommet".
N'ayant pas établi de budget pour le SMSI, l'Assemblée générale des Nations Unies en a appelé à la communauté internationale pour soutenir le Sommet par des contributions volontaires. Pour relever ce défi, le Secrétaire général de l'UIT, Secrétaire général du Sommet, a lancé en avril 2004 la campagne de collecte de fonds pour le SMSI-2005. D'après les estimations, les dépenses pour l'organisation des principales activités préparatoires en vue de la phase de Tunis se monteraient à quelque 15 millions CHF (5 millions sous forme de contributions financières et 10 millions sous forme de contributions en nature), abstraction faite des frais pris en charge par le pays hôte. De nombreuses parties prenantes ont annoncé ces dernières semaines qu'elles allaient verser de nouvelles contributions pour financer les activités préparatoires essentielles. Pour obtenir d'autres informations sur les contributions.
Les TIC et les objectifs de développement pour le Millénaire sont étroitement liés
Il est désormais largement reconnu qu'il existe des liens étroits entre les TIC et le programme de développement au niveau mondial, comme en témoigne la Déclaration de Genève, a déclaré M. Utsumi dans son rapport au PrepCom-2 en sa qualité de Président du Comité d'organisation de haut niveau du Sommet.
Il a indiqué que la communauté internationale se réunirait en septembre 2005 à New York pour faire le point des progrès réalisés au cours des cinq dernières années écoulées en ce qui concerne la réalisation des objectifs de développement pour le Millénaire. Durant les sept prochains jours, "nous aurons de nouveau l'occasion de démontrer que la révolution en cours de la société de l'information devrait promouvoir le bien-être, le progrès et favoriser un développement économique durable pour tous et, de surcroît, d'associer étroitement les TIC à la réalisation des objectifs de développement pour le Millénaire".
Pour ce faire, toute une série de mesures pratiques est nécessaire. En octobre 2004, l'UIT et le Secrétariat exécutif ont élaboré une base de données destinée à fournir un inventaire des activités entreprises par les gouvernements et par d'autres parties prenantes afin de mettre en oeuvre le Plan d'action de Genève.
Cette base de données du SMSI continuera d'être actualisée avec de nouvelles données, cela jusqu'à la fin de la phase de Tunis et au-delà. Par ailleurs, les travaux fructueux effectués sur les indicateurs nous permettront de mesurer l'ampleur de la fracture numérique, d'évaluer les progrès accomplis en vue de réduire cette fracture et de suivre les progrès réalisés au niveau mondial en matière d'utilisation des TIC dans la perspective de la réalisation des objectifs de développement des Nations Unies pour le Millénaire.
Le rapport (disponible ici) attire l'attention sur les activités déployées par un large éventail de gouvernements et de partenaires mais la base de données proprement dite englobera à l'avenir une gamme plus étendue d'activités liées au SMSI. Il est prévu que cette base constitue un portail dynamique actualisé en permanence, qui fonctionnera comme ressource ouverte à tous les chercheurs et à toutes les personnes intéressées.
Le SMSI s'oriente vers des réunions régionales et thématiques
Des rapports établis par les conférences régionales du SMSI pour l'Asie de l'Ouest et l'Afrique ont été soumis à la plénière du PrepCom-2. La Conférence de Damas a préconisé l'établissement de partenariats en faveur de l'édification de la société de l'information dans les pays arabes, s'appuyant sur un environnement propice approprié de nature à attirer les investissements directs régionaux et étrangers.

La Conférence d'Accra s'est prononcée en faveur de l'élaboration d'un plan d'action régional pour l'Afrique et du lancement du Fonds de solidarité numérique volontaire qui compléterait les mécanismes financiers existants sans toutefois faire double emploi avec eux. Enfin, le Groupe des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes (GRULAC) a présenté un exposé sur la prochaine Conférence régionale du SMSI qui se tiendra à Rio de Janeiro.
Par ailleurs, d'autres rapports établis à l'issue de réunions thématiques liées au SMSI ont été présentés au PrepCom. Parmi les sujets traités, il y a lieu de citer les suivants: le spam, la liberté d'expression dans le cyberespace, les incidences économiques et sociales des TIC, les applications dans le domaine de la prévention des catastrophes naturelles, la technologie de l'information et le droit, la fracture numérique et l'économie du savoir et, enfin, le rôle et la place des médias dans la société de l'information. Ces rapports peuvent être consultés ici.
Bureau des gouvernements et de la société civile
L'un des temps forts de la journée d'ouverture a été la réunion conjointe du Bureau du PrepCom et du Bureau de la société civile. Le Président du PrepCom, l'Ambassadeur Karklins, a souligné l'importance de ces réunions dans le respect de la tradition du processus préparatoire du SMSI qui vise à encourager un échange de vues transparent ainsi que la libre circulation des idées. Mme Renate Bloem de la Conférence des organisations non gouvernementales (CONGO) a souligné qu'il était nécessaire que la société civile s'investisse davantage dans les domaines concernant la sécurité, les dispositions logistiques, le choix des événements parallèles/tables rondes, les mécanismes de mise en oeuvre et d'évaluation ainsi que le suivi du processus du SMSI. Elle a également une augmentation des crédits en faveur de la société civile pour les PrepCom et le Sommet, sous la forme de bourses d'études et de projets.
Les mécanismes de financement sur le devant de la scène
Dans son plan d'action, le Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI), lors de sa première phase (Genève, décembre 2003), a demandé au Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, de constituer un Groupe de travail chargé de déterminer si les mécanismes de financement existants sont adéquats pour résoudre les problèmes que posent les technologies de l'information et de la communication au service du développement. En collaboration avec la Banque mondiale, des organismes des Nations unies et des partenaires importants comme l'OCDE, le Groupe de travail a terminé fin décembre 2004 son rapport à l'intention du Prepcom-2.
M. Nashimoto, du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a présenté le rapport et expliqué qu'il vise à analyser les mécanismes existants et à identifier les lacunes et les meilleures pratiques, le but étant de faciliter des consultations plus larges dont les résultats pourraient nourrir les délibérations du SMSI. Les conclusions du rapport correspondent au point de départ des travaux du groupe de travail, à savoir que l'utilisation des TIC est solidement ancrée dans une perspective de financement et de développement, a déclaré M. Nashimoto.
A propos des multipartenariats, il a insisté sur la nécessité d'établir un mécanisme ou une plate-forme de financement "virtuel" pour tirer parti des multiples sources, et de créer un mécanisme de coordination des recherches.
En ce qui concerne le Fonds de solidarité numérique alimenté par des contributions volontaires, il a déclaré que ce mécanisme n'est pas encore opérationnel et que ses objectifs concrets ne sont pas encore définitivement arrêtés. Le Groupe de travail a donc "estimé qu'il n'était pas en mesure d'évaluer son rôle par rapport aux différents mécanismes de financement des TIC".
"Il ne fait aucun doute que le moteur du développement et du financement des TIC au cours des 20 dernières années a été l'investissement du secteur privé, notamment l'investissement étranger direct d'entreprises multinationales ou régionales du secteur des TIC, de plus en plus diverses et compétitives" a ajouté M. Nashimoto. Pour lui, il est nécessaire de constituer un réservoir de ressources humaines (savoir) à tous les niveaux, élément essentiel pour la réalisation des objectifs de la société de l'information.
Il a indiqué que le financement des technologies de l'information et de la communication pour le développement doit s'inscrire dans le contexte des TIC comme catalyseurs de développement, susceptibles de favoriser la concrétisation des objectifs énoncés dans la déclaration du Millénaire et dans le Consensus de Monterrey de 2002, par lesquels les Etats se sont engagés à redoubler d'effort pour mobiliser des moyens financiers internationaux en faveur du développement.
Dans le débat général qui a suivi, et auquel ont participé des représentants d'Etats Membres, de la société civile, d'organisations internationales et du secteur privé, différents points de vue ont été formulés. Certains pays en développement, comme le Ghana, le Nigéria et la République islamique d'Iran, se sont employés à détromper les participants qui pensaient qu'il suffit, pour attirer les investisseurs, que les pays en développement prennent des mesures pour libéraliser leur économie, créant ainsi des conditions propices aux investissements. La vérité est que les entreprises hésitent à engager des capitaux dans des projets à haut risque et faible rendement. D'où la nécessité du Fonds de solidarité numérique pour remédier à ce grave problème. Le Népal a approuvé cette position et a ajouté que les pays les moins avancés (PMA), les nations défavorisées, les pays isolés ou montagneux se trouvent confrontés à des problèmes supplémentaires qui découragent les investisseurs.
L'Egypte, le Nigéria et le Ghana ont souligné que les problèmes propres à l'Afrique n'ont pas été suffisamment traités dans le rapport et que certaines solutions proposées, comme le microcrédit, ne sont pas encore applicables sur ce continent. Le Nigéria a ajouté que le président Obasanjo et l'Union africaine appuient sans réserve le Fonds de solidarité numérique, qui sera lancé le 14 mars 2005. Ils ont appelé les partenaires à contribuer au succès de ce Fonds.
L'Argentine et de nombreux pays en développement se sont accordés à dire que l'infrastructure des TIC et l'accès à ceux-ci sont insuffisants; attirer les investisseurs et garantir la durabilité des projets exigent renforcement des capacités et formation.
Les Etats-Unis ont estimé qu'une bonne gouvernance est un aspect tout aussi important du débat, étant donné que les pays qui fuient la démocratisation feront fuir les investisseurs et les entreprises privées.
Le Women's Centre for Social and Economic Development for Africa (Centre pour le développement socio-économique des femmes en Afrique) a souligné la nécessité d'adapter le contenu en langues locales. L'UNESCO est allée plus loin, ajoutant qu'il faudrait produire des contenus permettant d'améliorer l'éducation et le savoir scientifique. L'UIT a dit qu'elle continuerait d'insister pour que les TIC soient reconnues comme une question de développement de dimension universelle et la Banque mondiale a mis l'accent sur un "réalisme et un pragmatisme " quant au fond.

Source : UIT

24 - 02 - 2005 :: 07:00
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