Voici les faits saillants du Prepcom3 qui se déroule du 19 au 30 septembre à Genève tels qu'ils nous sont rapportés par le service de presse de l'Union Internationale des Télécommunications. Premier jour Lundi 19 septembre Débuts laborieux pour le PrepCom3 Le Secrétaire général de l'UIT exhorte les délégués à faire abstraction des "intérêts étroits" M. Yoshio Utsumi, Secrétaire général de l'UIT et Secrétaire général du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI), a ouvert la troisième réunion du Comité de préparation (PrepCom3), qui se tient à Genève, du 19 au 30 septembre 2005, en exhortant les délégués à tout mettre en oeuvre pour "ouvrir la voie à une société de l'information plus juste et plus équitable". M. Utsumi a rappelé aux participants l'importance décisive de cette dernière réunion de préparation pour les résultats du Sommet de Tunis. Il leur a aussi rappelé que pendant cette réunion, ils devraient tout mettre en oeuvre pour ne pas être "prisonniers de la tradition et d'intérêts étroits", mais devraient plutôt s'employer à mettre au point un projet de document ambitieux et dynamique susceptible d'être accepté par les leaders mondiaux. "Mettons en place un mécanisme de mise en oeuvre concret du Plan d'action de Genève", a-t-il déclaré. "Essayons d'inventer une gouvernance de l'Internet, fondée sur un processus multilatéral, transparent et démocratique faisant intervenir de nombreuses parties prenantes." La Tunisie en appelle à la solidarité internationale S'exprimant au nom de la Tunisie, pays hôte de la seconde phase du SMSI, M. Montasser Ouaïli, ministre tunisien des Technologies de la Communication, a insisté sur le fait que la réussite de ce processus dépendrait de la capacité du PrepCom3 à créer une solidarité entre les nombreuses parties prenantes. "La solidarité internationale sera très importante pour faire face aux futurs enjeux et atteindre notre objectif qui est de créer des bases solides sur lesquelles bâtir la société de l'information", a-t-il déclaré. "Nous sommes convaincus que ce Sommet débouchera sur des résultats concrets qui profiteront à l'humanité tout entière." La Suisse met l'accent sur l'accès à l'information M. Moritz Leuenberger, Conseiller fédéral de la Confédération suisse et Chef du Département fédéral de l'Environnement, des Transports, de l'Energie et des Communications, a ensuite prononcé un discours dans lequel il insistait ouvertement sur l'importance d'un accès libre et équitable aux communications et à l'information. Il a réaffirmé l'utilité du processus du SMSI qui, a-t-il déclaré, en fournissant un lieu de débat international entre de multiples parties prenantes, était un aspect essentiel de la prise de décision. Election des principaux responsables de la conférence Après les allocutions d'ouverture, la plénière, sous la présidence de Son Excellence M. Janis Karklins, Ambassadeur de la Lettonie près des Nations Unies à Genève et président du PrepCom, a élu les personnalités qui superviseront le déroulement de la conférence pendant les deux semaines à venir. Son Excellence Masood Khan, Ambassadeur du Pakistan, a été nommé Président du Sous-Comité A, chargé d'étudier la gouvernance de l'Internet. Mme Lyndall Shope-Mafole, Directrice générale du Department of Communications de la République sudafricaine, a été confirmée dans sa fonction de Présidente du Sous-Comité B, qui traitera de tous les autres points de l'ordre du jour. M. George Papadatos (Grèce) a été désigné Rapporteur de la conférence. Les débats s'enlisent au premier obstacle Une fois les formalités accomplies, la plénière s'est réunie pour approuver le point de l'ordre du jour suivant: Accréditation des ONG et des entités de la société civile et du secteur privé. Toutefois, les débats se sont rapidement enlisés suite à une question des Etats-Unis d'Amérique concernant l'omission de l'ONG Human Rights in China de la liste des 286 organisations de la société civile acceptées. M. Charles Geiger, Directeur du Secrétariat exécutif du SMSI, a répondu à cette question en expliquant que Human Rights in China (HRC) ne figurait pas sur la liste car l'organisation n'avait pas été en mesure de communiquer des données complètement transparentes concernant son financement, comme l'exigeaient les lignes directrices relatives à l'accréditation élaborées pendant le PrepCom 1 de la phase de Genève en 2002. Un long débat a suivi, avec plusieurs interventions de la Chine, des Etats-Unis d'Amérique, du Royaume Uni (s'exprimant au nom de l'Union européenne) et du Canada. Tandis que certaines délégations avançaient qu'une exception devrait être faite étant donné la bonne volonté avérée de cette organisation, la délégation chinoise a rétorqué que faire une exception ouvrirait une "boîte de Pandore" qui remettrait en question le rejet des demandes de dizaines d'autres organisations de la société civile. La proposition de l'Ambassadeur Janis Karklins qui a suggéré que cette question soit examinée hors plénière pour que celle ci puisse poursuivre l'examen de l'ordre du jour a été refusée par la Chine et la question a finalement été soumise au vote en plénière. A l'issue de ce vote, 52 pays ont soutenu la position de la Chine de maintenir le statu quo, 35 nations étaient pour la réouverture du processus d'accréditation et 35 se sont abstenues.
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