Le challenge « performance globale » organisé par le CJD dimanche 14 novembre, achève en beauté la semaine de l'entrepreneuriat. Au programme, une série de manifestations sportives regroupant en un seul lieu nombre d'opérateurs privés publics et acteurs dans l'environnement entrepreneurial (banques, structures financières et université ). Et cette fois-ci, le sport ne servira pas à faire des affaires (qui parfois peuvent être très sales ) mais plutôt à donner une dimension éthique, loyale, équitable et surtout solidaire au monde entrepreneurial. Se battre, s'investir corps et âme, se conduire en homme, défendre les principes de la juste concurrence, respecter certaines règles de conduite, préserver les intérêts communs, adopter les mêmes valeurs et se soumettre aux mêmes lois. Depuis la nuit des temps les épreuves sportives ont été soumises à ces principes et à une morale rigoureuse. Le retour de la société du 21ème siècle à une morale égarée au fil de l'apparition de principes plus matérialistes frôlant parfois le cynisme, explique éventuellement le retour à une éthique plus rigoureuse dans les milieux entrepreneuriaux. La tendance est aujourd'hui au succès dans les affaires mais dans le respect autant que possible d'une certaine déontologie et eu égard aux valeurs humaines. Etre imprégné de l'esprit de l'excellence et de l'honneur à travers le sport, c'est ce que visaient les organisateurs de jeux olympiques qui estimaient que le sport permet d'atteindre, l'épanouissement des qualités physiques et morales grâce à l'exercice, à la discipline et au contrôle qu'il est nécessaire d'opérer sur le corps et l'esprit pendant l'entraînement et la compétition. C'est aussi ce qu'exige le monde des affaires : de la rigueur, de la ténacité et de l'audace. C'est ce qui explique également le fait que les jeunes dirigeants ont choisi le sport pour transmettre leur vision du monde entrepreneurial. La démarche illustre le parcours d'un jeune promoteur, les étapes par lesquels il passe et le rôle de tous les intervenants qui, à chaque fois, uvrent à ce qu'in fine, il réalise son projet. Ceci s'appelle comme l'indique Slim Ben Ammar, président du CJD, la performance globale. On ne peut pas dire que les JD ne fêtent pas avec autant de fougue, de passion et de détermination l'entrepreneuriat que quand ils s'adonnent eux mêmes à leurs propres affaires