Ce que sera ce Ramadan 21 ? Plein Corona encore, plus les variants, attendons avant de conclure. Mais le plus probable, d'après le contexte, d'après les indicateurs : plus difficile que le précédent. En 2020, les Tunisiens, gouvernement comme (...)
Rideau sur le 20e festival de la chanson tunisienne. Quatre soirées pas très attendues, pas très courues (l'interruption a été longue) mais, somme toute, commentées, suscitant quelque intérêt.
Les réactions ? Principalement sur FB. Sauf de rares, (...)
L'échec de la politique et les difficultés de la transition démocratique s'apprécient sans mal aujourd'hui. On en juge, d'abord, d'après les résultats : une décennie sans pareille depuis soixante années, en fait de pauvreté, de chômage, (...)
Une petite semaine, et ce sera le retour, onze ans après, du Festival de la chanson tunisienne.
De l'opportunité de ce retour on discutera encore et encore.
Il y a d'abord à resonder le Pourquoi, le «fameux» Pourquoi.
Les raisons de l'interruption (...)
Par lassitude, et parce qu'ils désespèrent aussi des «têtes de mules aux commandes», nos compatriotes se détournent peu à peu de la politique. Jusqu'à des dangers qui menacent la société et l'économie.
Se soucient-ils, pour autant,de la crise (...)
Crise politique encore, toujours, des semaines maintenant, tout un mois déjà. Politologues et autres parlent d'impasse constitutionnelle, de brouilles d'Etat, voire, simplement, de «batailles d'ego». Alors, qu'à l'évidence, le pire est ailleurs, le (...)
Après Naâma et Zouhaïra, Ahmed Achour, et puis, à deux jours d'intervalle,Hamadi Ben Othman et Tawfiq Ennaceur : la musique compte encore ses deuils début 2021. De grandes morts, toujours.
Des icônes du classique. De valeureux anciens.
Les regrets (...)
De quoi converse-t-on à part du différend Saïed-Méchichi et de la situation difficile du Club Africain ?
Pratiquement de rien d'autre. Les sujets y appellent, il est vrai.
Le différend Saïed-Méchichi est une impasse politique doublée d'une (...)
Ramenés aux soucis de l'heure, quasiment tous à présent ! Les sondages parlent de plus de deux tiers de pessimistes. Qui se réfère à la perception commune, à ce qui se meut au dehors, à ce qui se «manigance» au dedans, conclut, bien sûr, à (...)
«La méprise, aujourd'hui, est que la classe politique au pouvoir croit que la révolution est venue consacrer ses idées et ses combats sous la dictature, alors qu'elle ne visait que la pauvreté et le chômage, simplement, seulement, les maux de (...)
Une jeunesse qui manifeste, un pays qui régresse, un Etat qui défaillit : comme un janvier 2011 qui repointe. Ajoutons-y nos impuissances et nos ignorances devant la pandémie .
Etrange. En janvier 2011, une dictature touchait à son terme. Là c'est (...)
Un nouveau ministre, un nouveau syndicat, le moment n'est ni à l'Art ni à la Culture, le pays vaque à tant et tant de problèmes, mais des commentaires s'ensuivent dans le milieu, les médias, la profession, cela suscite intérêt.
Le nouveau ministre (...)
La distance de «classe» a-t-elle été effacée après, une fois la révolution aux commandes? Malheureusement non. Et la raison paraît simple: à ce jour encore, ni les arts n'ont adopté la révolution et ni la révolution n'entend se préoccuper de (...)
Des interrogations, bien sûr, au sujet des élections américaines. A propos de l'incorrigible Trump, à l'évidence. A propos du trumpisme et du populisme, surtout.
Les phénomènes se rejoignent, aucun doute à présent. Jusqu'il y a dix, quinze années, (...)
A mauvais bilans, bonnes résolutions. Les pays en crise s'en sortent généralement ainsi.
Est-ce le cas de la Tunisie début 2021 ?
Hélas, loin s'en faut. Ici, paradoxe, il y a unanimité du diagnostic, accord sur la gravité de la situation, mais les (...)
Tristesse, ô combien, à la suite du décès de Zouhaïra Salem. Nos générations se croisent, et pour avoir partagé la passion des grandes voix, nous nous tînmes longtemps compagnie.
Du remords, aussi. La maladie de Zouhaïra fut longue ;hélas, pendant (...)
2020, la pire année depuis des lustres ? Certainement. Pandémie plus récession, le monde a raison de se plaindre. Réfléchissons néanmoins : était-ce une fatalité ?
N'y avons-nous, nous-mêmes, puissants comme petits, plus ou moins aidé (...)
Apropos d'Art et d'artistes, à propos de Culture, il n'y a pas urgence, soit. Prime la pandémie, prime l'économie. Mais il règne comme un mutisme, voilà des mois déjà. A ce train , on récoltera sûrement des regrets. Et d'abord nous avons toujours (...)
On a commémoré Dhikra Mohamed le samedi 28 novembre.
L'occasion : rien de particulier, «rien qui pressait». Le 17e anniversaire de sa mort tragique en 2003.
La raison : on ne sait au juste.
La nostalgie s'est peut-être emparée de tout le monde. (...)
Pas de confiance absolue dans les sondages, spécialement dans nos sondages, mais ce dernier Sigma, ces 75% de Tunisiens qui renient désormais la politique, n'a pas tout faux. Voire, à certains égards, correspond au réel. Dit vrai.
C'est, d'abord, ce (...)
Un cri d'alarme, l'autre jour, sur Facebook. L'auteur : Adnan Chaouachi. La cible : les chaînes privées et l'ardeur qu'elles mettent à promouvoir le mauvais chant et la mauvaise chanson.
Le phénomène date déjà. Deux bonnes décennies que cela dure et (...)
De musique, de chanson, de théâtre, de spectacles, de galas ? Motus, plus rien. Deuxième vague oblige. Les travailleurs «indépendants» se font entendre, bien sûr. Les musiciens, à «plus forte raison». Eux ont campé à «Carthage», réclamant leur droit (...)
Les artistes protestent, donc, et manifestent à leur tour.
Pas surprenant au regard des interdits du corona. Protocoles sanitaires, et couvre-feu, à présent. Les publics se réduisent ainsi. Les spectacles se «dénaturent». Les horaires deviennent (...)
Ni les hommages ni les témoignages ne suffisent à nous consoler de la perte de Naâma. Ces carrures occupent si méritoirement, si exceptionnellement, nos vies, qu'elles caracolent par-delà nos mémoires. Présentes. Inoubliables. Irremplaçables. À (...)
Huitième mois de pandémie, et nous butons encore sur une impasse. Presque partout ailleurs, le corona frappe sans fléchir, « sans distinguer », mais des issues apparaissent, des sorties se précisent, des conclusions sont tirées. Ici, on hésite, on (...)