Le député radical et chef du bloc Al Karama Seïf Eddine Makhlouf a publié un statut ce lundi 28 février 2022, pour dénoncer avec beaucoup d'ironie l'assignation à résidence du député nahdhaoui Noureddine Bhiri, après 60 jours depuis cette « mesure administrative préventive », prise à son encontre. « Soixante jours après l'enlèvement de Me. Noureddine Bhiri et sa séquestration, contrairement aux dispositions de la loi et malgré l'absence de poursuites judiciaire à son encontre et son état de santé très critique. La question qui se pose désormais est de savoir quel paragraphe de l'article 237 du Code pénal pourrait s'appliquer à ses ravisseurs », indique Seif Eddine Makhlouf en substance.
Le député a accompagné son statut par l'article 237 du Code pénal qui indique :
Noureddine Bhiri avait été arrêté et assigné à résidence dans un lieu non communiqué le 31 décembre 2021 sur ordre du ministre de l'Intérieur. Par la suite, son état de santé s'était détérioré. Il se trouve à l'hôpital Habib Bougatfa à Bizerte depuis le 2 janvier 2022. Ainsi, le député nahdhaoui est assigné à résidence depuis deux mois, il est en grève de la faim. Le mouvement Ennahdha ne cesse de crier au scandale, assurant que son état de santé est trés critique.