Le bureau exécutif du mouvement Ennahdha a tenu, samedi 15 avril 2023, sa réunion périodique, présidée par son leader Rached Ghannouchi, pour discuter des affaires nationales et régionales. Par voie de communiqué, le mouvement a d'abord présenté ses sincères condoléances à la famille du joueur décédé Nizar Issaoui, à ses proches et à tous les habitants de Hafouz et du gouvernorat de Kairouan. Le parti politique a également appelé à l'ouverture d'une enquête sérieuse sur les circonstances du douloureux incident qui a conduit à la mort de l'ancien joueur, ainsi que de déterminer les responsables en toute transparence et d'éclairer l'opinion publique en ce sens. Par ailleurs, le mouvement a renouvelé son appel à unifier l'opposition en affirmant son soutien à toute initiative mettant fin à la crise politique, économique et sociale que traverse le pays. Dans le même contexte, Ennahdha a également exigé « la libération de tous les détenus et d'arrêter de poursuivre les opposants politique conformément à la loi antiterroriste, ce qui représente une violation de leurs droits en tant que détenus politiques et de salir leur réputation aux yeux de l'opinion publique et à détourner l'attention du peuple des vrais problèmes et leurs souffrances au quotidien ». Le mouvement a salué la position des organisations nationales et internationales de défense les droits de l'Homme appelant à la libération des détenus en prison sans procès équitable et sur la base de fausses accusations. Dans son communiqué, le parti islamiste a mis en garde contre les répercussions de la contradiction des autorités concernant l'accord avec le Fonds monétaire international et son impact désastreux sur la crise actuelle dans le pays. Et au mouvement de condamner le recours à l'approche sécuritaire dans le traitement de nombreux phénomènes sociaux, notamment les incidents de violence contre les supporters survenus lors des certains matchs de football. Ennahdha a également fermement condamné le traitement des Subsahariens ayant manifesté devant le siège du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), ainsi que leur réaction ayant causé de graves dommages aux voitures d'un grand nombre de citoyens. . Pour conclure, le mouvement s'est dit fier de la création du Front de salut national depuis un an « qui a pris les devants avec d'autres acteurs pour défendre le retour de la démocratie et s'opposer aux dérives du pouvoir vers un régime individuel autoritaire ayant bloqué les réformes et approfondi le crise économique, sociale et financière du pays ».