Dès les premières heures de l'attaque qui s'est déroulée sur l'île de Djerba dans la soirée du 9 mai 2023, de fausses nouvelles ont été répandues sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook et Twitter, créant ainsi la crainte et la panique dans la rue tunisienne. Les fausses informations qui ont accompagné cet événement étaient nombreuses. L'identité de l'assaillant : Tout d'abord, l'identité du présumé assaillant a été largement relayée sur les réseaux sociaux. Des photos ont été publiées prétendant qu'il s'agissait d'un certain « Wissem Kharzi », un policier isolé qui aurait voulu se venger. Ces images ont été largement partagées, certains médias ont même relayé ces images sans vérifier la véritable identité du tueur. En réalité, il ne s'agissait pas du véritable assaillant. L'homme sur la photo a été même été obligé de faire un live Facebook pour contredire ces allégations et a assuré qu'il n'avait rien à voir avec l'attentat. De plus, certains internautes ont prétendu que l'assaillant était un policier isolé, alors qu'il était en service (en congé le jour de l'attaque) et travaillait sur place depuis quatre ans.
Lieu de l'attentat : Ensuite, le lieu de l'attentat a également été mal relayé. Des vidéos Facebook ont prétendu que l'attentat avait eu lieu à l'intérieur de la Ghriba, où l'on voit clairement la panique des pèlerins. Des commentaires ont même assuré que l'attaque s'était déroulée à El Ghriba, cependant, l'attentat a eu lieu à bord de la synagogue, à environ 800 mètres, et quelques tirs ont atteint le parking de la Ghriba.
Le bilan de l'attaque : Enfin, le bilan de l'attentat a été le sujet de nombreux récits et hypothèses. Certains ont parlé de blessures parmi les pèlerins, tandis que d'autres ont confirmé que le bilan comprenait le décès d'agents sécuritaires. En réalité, le bilan de cette attaque est le décès de trois agents sécuritaires : deux agents, décédés sur place, et un autre qui a succombé à ses blessures à l'hôpital, ainsi que deux pèlerins civils qui se trouvent être de la même famille, Benjamin Haddad, un commerçant français âgé d'environ quarante ans, et Aviel Haddad, un pèlerin tunisien, ainsi que de l'assaillant. Cinq blessés ont également été enregistrés. Ben et Aviel Haddad Les fausses informations ont donc malheureusement semé la confusion et la désinformation autour de cet événement tragique.