La députée Fatma Mseddi a estimé que la libération de l'ancienne présidente de l'Instance Vérité et Dignité, Sihem Ben Sedrine, soulevait plusieurs interrogations. Selon elle, cette décision pourrait avoir été prise sous l'effet de pressions extérieures exercées sur la Tunisie. Dans une publication Facebook datée du jeudi 20 février 2025, Fatma Mseddi a évoqué une possible atteinte à la souveraineté nationale et une ingérence étrangère. « La souveraineté nationale n'est pas sujette à débat. Toute ingérence étrangère, quelle que soit son ampleur ou son origine, constitue une atteinte aux droits des Tunisiens de disposer d'eux-mêmes », a-t-elle écrit. Elle a poursuivi en posant les questions suivantes : Sihem Ben Sedrine a-t-elle été libérée sur la base de considérations purement juridiques ? Y a-t-il eu des pressions étrangères ayant discrètement influencé cette décision ? L'élue a appelé à l'ouverture d'une enquête afin d'éclaircir cette affaire et de préserver la confiance des citoyens envers les institutions de l'Etat. Elle a également réitéré son rejet de toute pression ou tentative d'ingérence étrangère dans les affaires tunisiennes. Par ailleurs, elle a plaidé pour la protection des magistrats contre toute influence politique ou extérieure. Selon elle, soulever ces interrogations n'a pas pour but de porter atteinte à quiconque, mais vise à garantir l'indépendance des décisions d'envergure nationale et à préserver les institutions de l'Etat de toute soumission aux influences étrangères.