Le mouvement Ennahdha a dénoncé, lundi 7 avril 2025, la condamnation de Noureddine Bhiri, ancien vice-président du parti et ex-ministre de la Justice, dans l'affaire dite de la « publication fictive », ainsi que les violations flagrantes des droits et libertés fondamentaux. Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, Ennahdha a appelé à la libération de M. Bhiri, d'autant plus que ce dernier doit comparaître devant la cour d'appel mardi 8 avril 2025 dans le cadre de cette même affaire, pour laquelle il a été condamné en première instance à dix ans de prison. Le parti a qualifié ce jugement « d'injuste », affirmant que « les conditions d'un procès équitable n'ont pas été respectées », comme l'ont souligné à plusieurs reprises les avocats de la défense. Ennahdha évoque également « de graves violences lors de son arrestation, ayant entraîné une fracture à l'épaule, ainsi qu'une détention arbitraire ». Le communiqué appelle enfin à « la libération immédiate de M. Bhiri et à la fin des persécutions à son encontre », en insistant sur « l'absence de toute preuve technique ou matérielle établissant l'existence de la publication incriminée ou d'une quelconque volonté de porter atteinte à l'ordre de l'Etat ».