La députée de la circonscription Ezzouhour - Sijoumi, Syrine Mrabet, a indiqué qu'interdire l'accès à un établissement aux femmes portant un burkini constituait une atteinte à la Constitution tunisienne ainsi qu'à leurs convictions religieuses et personnelles. Dans une publication Facebook du 7 juillet 2025, Syrine Mrabet a affirmé que la plage était un espace public ouvert où il ne pouvait être instauré de restrictions liées à l'habillement. Elle a exprimé son opposition à toute tentative d'interdire le port du burkini ou de tout autre vêtement reflétant des convictions personnelles ou religieuses dans les espaces publics tels que les plages tunisiennes. « Cette interdiction, si instaurée, représente une atteinte claire à la Constitution tunisienne, notamment : À l'article 27 qui garantit le respect de la vie privée. À l'article 28 qui garantit la liberté de pensée, des croyances et des pratiques religieuses. À l'article 49 n'autorisant les restrictions aux droits et aux libertés que par une loi… Nous assurons que défendre la liberté vestimentaire ne signifie pas imposer un style vestimentaire particulier, mais garantir le droit de chaque individu de choisir librement sa tenue, qu'il soit conservateur ou progressiste, sur les plans religieux ou civil, tant qu'il ne porte pas atteinte aux droits d'autrui ni à l'ordre public dans sa conception constitutionnelle restreinte », a-t-elle écrit. Syrine Mrabet a tenu toute entité s'adonnant à ces pratiques juridiquement, constitutionnellement et éthiquement responsable de ces restrictions touchant à ce droit. Elle a aussi exprimé son intention d'appeler le ministère du Tourisme à défendre ce droit et à préserver le climat des libertés individuelles dans les espaces publics. Selon elle, une réforme aura lieu dans le but de moderniser la législation en vigueur et de défendre la liberté vestimentaire.