Le bureau exécutif de l'UGTT a tenu le gouvernement et le ministère des Affaires sociales pour responsables du non-respect des dispositions du Code du travail, notamment à travers l'annulation des réunions de négociation portant sur les préavis de grève au sein de Sotrapil, de la Société nationale de transport interurbain ou encore de la Transtu. Dans un communiqué du lundi 4 août 2025, l'UGTT a considéré que l'annulation des réunions de négociation prévues pour les 4 et 5 août 2025 était en contradiction avec les articles 378 et suivants du Code du travail. La loi précise que celles-ci sont obligatoires en cas de préavis de grève. La centrale syndicale a estimé que cette décision reflétait la volonté du gouvernement de porter atteinte aux droits syndicaux et aux négociations sociales. L'UGTT a tenu le ministère des Affaires sociales pour responsable des répercussions de cette approche et des atteintes à la loi, laquelle a servi durant des décennies de mécanisme de prévention des crises. La centrale syndicale a réitéré son soutien aux luttes légales et légitimes des travailleurs dans tous les secteurs, dans le but de défendre leurs droits. L'UGTT a également affirmé qu'elle était prête à faire face à toute tentative de porter atteinte aux dispositions de la Constitution et aux conventions internationales ratifiées par la Tunisie.