Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a exprimé, ce dimanche 5 octobre 2025, sa vive indignation et sa colère après l'agression « barbare et sauvage » dont a été victime Yassine Gaïdi, membre du bureau exécutif du SNJT, dans les prisons de l'occupation israélienne. Selon le communiqué du syndicat, le journaliste a subi de graves blessures à la suite d'actes de torture et de traitements inhumains infligés par les autorités de détention israéliennes. Le SNJT souligne que cet acte « n'est pas un incident isolé », mais qu'il s'inscrit dans « la politique quotidienne de répression subie par les prisonniers palestiniens », rappelant que le régime d'occupation exerce une violence systématique contre les journalistes et les civils désarmés, en violation flagrante du droit international et des conventions humanitaires. Dans son communiqué, le SNJT : 1. Condamne fermement les crimes de l'occupation israélienne à l'encontre des journalistes et des prisonniers. 2. Exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les journalistes détenus dans les prisons israéliennes, ainsi que de l'ensemble des membres de la Flottille Al Soumoud arrêtés alors qu'ils accomplissaient leur devoir humanitaire et médiatique. 3. Appelle les forces vives en Tunisie et dans le monde à poursuivre la mobilisation et à exercer une pression directe sur les autorités d'occupation et leurs alliés, afin d'obtenir la libération de Yassine Gaïdi et de tous les journalistes kidnappés, et de traduire en justice les responsables de ces crimes systématiques. Le SNJT affirme enfin que ces pratiques criminelles ne feront pas taire les journalistes tunisiens, ni leurs confrères à travers le monde, qui restent déterminés à défendre la cause palestinienne, à révéler les crimes commis par l'occupation et à faire triompher la vérité, jusqu'à la libération totale du peuple palestinien.