Une nouvelle sortie de Riadh Jrad, figure connue pour ses positions pro-régime, a enflammé les réseaux sociaux. Dans une publication au ton martial, publiée ce dimanche 12 octobre 2025, il écrit : « Aux mercenaires de George Soros, qu'ils réfléchissent deux fois : une première fois à leur capacité de déstabiliser la sécurité du pays et la stabilité de son peuple, et une seconde à la capacité de l'Etat à les écraser par la force de la loi. La trahison n'est pas une opinion et demain est tout proche. » Ce message, qui s'inscrit dans la rhétorique de plus en plus agressive adoptée par certains relais du pouvoir, assimile les voix critiques à des « mercenaires » et brandit la menace de la répression. Riadh Jrad reprend ainsi les codes classiques de la propagande autoritaire : désigner des ennemis intérieurs, leur attribuer une allégeance étrangère et justifier à l'avance les mesures coercitives qui pourraient les viser.
L'évocation du lobbyiste George Soros, figure régulièrement utilisée dans les discours populistes pour symboliser l'ingérence étrangère, n'est pas nouvelle. Fatma Mseddi, députée proche du pouvoir, avait récemment employé le même nom pour désigner les organisateurs de la flottille Al Soumoud, présentée comme un projet « financé de l'étranger ».