L'appel à manifestation d'intérêt pour le projet de réalisation en full bot du port en eaux profondes d'Enfidha a vu le dépôt de deux candidatures au ministère tunisien du Transport. Il s'agit, selon le quotidien Assabah, du groupe koweïtien Al Mal Investment Company KSC avec Hutchison Port Holding (HPH) et de la société canadienne SNC Lavalin. Ces deux offres viendraient s'ajouter à une autre candidature, celle d'un groupe émirati de Dubaï. Hutchison Port Holding de Hong Kong, est le leader mondial en matière d'investissements dans les ports. Sa naissance remonte à 1866. Il a 49 ports à son actif dans 25 pays. SNC-Lavalin est l'un des plus grands groupes d'ingénierie et de construction au monde et un acteur majeur en matière de propriété d'infrastructures et de services d'exploitation et d'entretien. Fondée en 1911, elle est active sur la scène internationale depuis 40 ans. Concernant le port en eaux profondes d'Enfidha, il s'agit d'un projet modulaire réalisable en trois phases. La première phase du projet d'un coût estimé à 600 millions d'euros et qui devrait être mise en service en 2010 comprend notamment : les infrastructures de base (brise-lames, dragage, terrassements, .) ; un terminal à conteneurs (1500m de quais) ; et un terminal polyvalent (1120 m de quais). Dans sa phase finale, le projet comportera un terminal à conteneurs d'une capacité annuelle de 5 millions d'EVP (3600m de quais) et un terminal polyvalent d'une capacité de 4,5 millions de tonnes (1400 m de quais). Selon les estimations du ministère du Transport, le port devrait drainer une partie de transbordement des conteneurs en Méditerranée centrale, estimée à 4,5 millions de tonnes aux horizons de 2030. Ce projet sera réalisé dans le cadre d'une concession de construction et d'exploitation, d'une durée de 50 ans non renouvelable, pour un coût estimé à près de 1400 millions d'euros. A lire sur le même sujet : Enfidha, hub commercial en Méditerranée centrale R.B.H.