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Rencontre à Tunis : Les raisons et les répercussions du "non Maghreb"
Publié dans Business News le 17 - 02 - 2010

A l'occasion du 21ème anniversaire de la constitution du Grand Maghreb, une rencontre, ayant pour thème : "L'intégration économique maghrébine" a été organisée, mercredi 17 février 2010, au Cepex en présence de Kamel Morjane, ministre des Affaires étrangères, Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la Coopération internationale, Abdelhafidh Harguem, Secrétaire d'Etat chargé des Affaires maghrébines, arabes et africaines et Abdellatif H'mem, président directeur général du Centre de promotion des exportations (CEPEX).
Dans son allocution d'ouverture M. Morjane a révélé que les études réalisées indiquent que le "non Maghreb" coûte chaque année, 2 points de croissance en moins pour chacun des pays membres et des milliers d'emplois perdus.
Cette révélation souligne l'importance de la mise en place d'un Maghreb arabe uni dans les plus brefs délais.
Mohamed Jamel El Ifa, directeur de la coopération entre les organisations régionales et internationales au sein du ministère du Commerce et de l'Artisanat, a précisé que la mise en place d'une zone de libre échange maghrébine (ZLEM) vise à développer le volume des échanges commerciaux à travers l'ouverture des marchés. Cette ZLEM aurait des répercussions positives sur la croissance et l'employabilité. Elle augmenterait l'attractivité du Maghreb aux investisseurs étrangers. Elle améliorerait la compétitivité des entreprises. Pour le consommateur, il y aura plus de choix, une diminution des prix et une amélioration de la qualité.
La zone de libre échange maghrébine représente une première étape dans la démarche de l'intégration magrébine vers une union douanière, économique et monétaire et vers un marché unique.
M. El Ifa a mis en relief plusieurs défis que l'Union du Maghreb doit surmonter. En effet, avec 2% d'échange entre pays membre, le Maghreb représente la zone la moins intégrée commercialement au monde. Il n'attire que 1% des investissements européens. Il est confronté à l'élargissement de l'Union européenne et à l'établissement de la zone de libre échange euro-méditerranéenne.
Le Directeur de la coopération entre les organisations régionales et internationales a indiqué que, concernant le volume d'échange entre la Tunisie et le Maghreb pour 2009, la Libye arrive en première position avec 53,1%, suivie de l'Algérie (36,1%), le Maroc (9,9%) et la Mauritanie (0,7%).
Azzam Mahjoub, professeur universitaire tunisien et expert international, a précisé que l'intégration régionale permet d'augmenter la croissance et d'augmenter la taille du marché. Elle se traduit par la réalisation d'une économie permettant une meilleure productivité. Elle permet également,de peser encore plus lors d'éventuelles négociations et de sécuriser les relations. Elle est aussi un stimulant pour réformer.
M. Mahjoub, à travers une étude comparative entre le Maghreb, la Communauté Andine des nations (CAN regroupant Venezuela, Pérou, Colombie, Equateur et Bolivie) et la communauté économique des pays de l'Amérique du Sud (Mercosur réunissant le Brésil, l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay) qu'il a réalisée, a essayé de mettre en relief les raisons de ce retard dans la réalisation du Maghreb.
L'expert international a précisé que sans une réelle intégration sud-sud, on ne pouvait pas espérer des acquis significatifs. Alors que le Maghreb se contente d'un taux d'échange commercial entre les pays membres, évalué à 2,5 et 3% actuellement, les Mercosur sont à 11 et 12% alors que les pays du sud-est asiatique sont à plus de 20%.
Alors comment multiplier le PIB des pays du Maghreb qui est actuellement de 284,1 milliards de dinars par 3 pour qu'il soit dans la moyenne mondiale.
Azzam Mahjoub a indiqué qu'il y avait bien sûr des raisons politiques à ce ralentissement mais qu'il y avait surtout des raisons économiques et institutionnelles. Il a expliqué que plus le taux d'ouverture était important, plus les échanges le sont. Le Maghreb a le même taux d'ouverture que les pays de la CAN. Donc le taux d'ouverture n'est pas une raison de ce ralentissement.
Selon lui, les raisons de ce ralentissement se situent, essentiellement, au niveau de la libéralisation (barrière tarifaire et non tarifaire) et au niveau de la concentration des exportations outre la faiblesse de l'infrastructure et des moyens logistiques. Imen Nouira


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