« Il n'existe actuellement aucune alternative au parti Ennahdha en Tunisie, si on veut que le pays reste uni et vive au sein d'une démocratie », déclare Rached Ghannouchi. Confirmant les déclarations de Rafik Abdessalem (lire notre article à ce sujet), il affirme que les propos du ministre des Affaires étrangères relèvent d'un espoir, mais aussi d'une évaluation de la situation. « Evaluation que partagent de nombreux Tunisiens », affirme-t-il, tout en déclarant qu'« Ennahdha est aujourd'hui l'épine dorsale de la vie politique en Tunisie ». Dans une interview accordée à la radio tunisienne, mardi 28 août 2012, le leader du parti Ennahdha affirme que Rafik Abdessalem est en train de « lire dans l'avenir » en déclarant qu'Ennahdha restera longtemps au pouvoir, étant donné que, selon ses dires, aucun autre parti politique puissant n'est aujourd'hui susceptible de remplacer Ennahdha. « Ennahdha restera au pouvoir aussi longtemps que le peuple en décidera ainsi », affirme-t-il tout en déclarant que « la démocratie n'est pas contradictoire avec la présence d'un seul parti politique fort ». Selon Rached Ghannouchi, les ministres qui affirment que « le gouvernement actuel est le plus fort que la Tunisie ait connu », ont confiance en eux et sont conscients d'être à la hauteur et d'être qualifiés pour diriger le pays, en ayant une excellente base populaire.