Une photo a fait le buzz sur les réseaux sociaux, ce lundi 4 mars 2013. Elle montre, en effet, un sujet pour le moins insolite proposé à des élèves de 9ème année de l'enseignement de base au collège Tahar Haddad à Nabeul. Dans l'énoncé de ce devoir d'expression écrite en langue arabe, il a été demandé aux élèves de traiter un sujet politique très orienté et très pointu pour leur âge. Il s'agit de convaincre un ami que le meurtre d'un leader d'un parti opposant qui s'est élevé contre le pouvoir en place n'est pas une solution, que sa position est une menace pour la liberté d'expression et qu'elle légitime le recours à la violence. Le professeur a réclamé, aussi, à ses élèves de présenter la position du leader en question ainsi que son projet national. Quoiqu'une telle démarche ne puisse que favoriser l'esprit critique de l'élève en l'amenant à produire une réflexion personnelle sur une actualité étroitement rattachée au contexte tunisien, l'initiative de l'enseignante a suscité une vive polémique.