Le ministre auprès du chef du gouvernement, chargé des affaires économiques, Ridha Saïdi, a indiqué que «le gouvernement n'a pas l'intention derevenir sur la dernière hausse des prix des carburants», notant que cet ajustement a été mentionné dans le budget de l'Etat pour 2013 et adopté par l'ANC en décembre dernier, selon la TAP. M. Saïdi a souligné que le budget de l'Etat ne supporte plus la pression engendrée par la hausse des prix des hydrocarbures sur le marché international. Il a précisé que l'objectif de 2013 est d'atteindre un déficit ne dépassant pas les 5,9%, notant que si les prix ne sont pas ajustés, le déficit augmentera en conséquence : chaque augmentation d‘un dollar du prix du baril sur les marchés mondiaux entraîne une hausse de 32 millions de dinars supportée par le budget de l'Etat. En outre, le chargé des affaires économiques a révélé que le gouvernement a cherché des solutions pour limiter la répercussion de la hausse des prix des hydrocarbures sur le marché international sur le Tunisien, notamment en entamant des discussion avec l'Algérie, la Libye et l'Arabie Saoudite pour importer cette matière à moindre coût et parvenir à garder les équilibres financier du pays.