Ancien conseiller au Fonds Monétaire International (FMI) et avocat aux Etats-Unis, Lotfi Maktouf s'est dit, préoccupé par l'obtention de facilités de caisse de l'ordre de 2,6 milliards de dinars par la Tunisie et ce, en raison des réformes imposées par ce prêt structurel et qui touchent des secteurs stratégiques tels que l'agriculture. Selon Lotfi Maktouf, le prêt de précaution envoie de même un message négatif à l'ensemble des investisseurs étrangers. L'ancien conseiller au FMI a prévenu, dans une déclaration accordée à radio Express FM, ce matin 20 mai, contre la dégradation de l'image de la Tunisie causée par cette répulsion, il a évoqué en ce sens, l'effet crémaillère qui a pour conséquence une reconquête bien difficile de l'image initiale de l'économie nationale. Lotfi Maktouf a ajouté que les réformes en question auraient pu être engagées par la Tunisie sans pour autant recourir au FMI, mais plutôt en faisant appel à d'autres partenaires à l'instar de la Turquie ou du Qatar.