Suite à notre article publié dans la matinée du mardi 9 juillet, dans lequel nous avons affirmé que les deux députés, Sélim Ben Abdesslem et Fatma Gharbi, auraient rejoint le parti Nidaa Tounes sur la base d'un communiqué publié par le parti, le député Ben Abdesslem a souhaité apporter plus de précisions sur cette supposée adhésion sur sa page Facebook. Sélim Ben Abdesslem précise qu'il s'agit d'un « apparentement » et non d'une « adhésion officielle » : « Aujourd'hui, ma collègue et amie, Fatma Gharbi, et moi avons déclaré notre « apparentement » à Nidaa Tounès, sans adhérer à ce jour à ce parti », peut-on lire sur la page du député. « Notre place était donc naturellement dans l'opposition […] nous sommes arrivés à la conclusion qu'il était nécessaire de manifester notre soutien à un parti capable de rassembler largement les Tunisiennes et les Tunisiens qui poursuivaient cet objectif : celui d'une Tunisie juste, démocratique et tolérante », précise-t-il. Et d'affirmer qu'« à ce jour, force est de constater que deux pôles rassembleurs se sont distingués parmi les démocrates : l'Union pour la Tunisie au centre-gauche dont Nidaa Tounès s'affirme comme la principale composante au vu de son audience dans ses meetings comme dans les sondages et le Front populaire à la gauche de la gauche selon les mêmes indicateurs », deux forces qu'il appelle à se comporter en « alliés et non en adversaires ». Alors que les deux députés, dissidents d'Ettakatol, ont été reçus aujourd'hui par Béji Caïd Essebsi, au siège du parti pour officialiser cette adhésion, et que Fatma Gharbi l'a certifiée dans une déclaration à la chaîne nationale, il semblerait qu'il existe une volonté de maintenir le flou autour de cette décision de rejoindre ou non Nidaa Tounès. S.T.