Dans le cadre de la 22ème édition du forum de l'Association des Tunisiens des Grandes Ecoles (ATUGE), organisée aujourd'hui 19 septembre 2013 au Palais des Congrès de Tunis, plusieurs personnalités du monde politique et financier étaient conviées, dont Mansour Moalla, Mustapha Ben Jâafar, Mustapha Kamel Nabli… Walid Kalboussi, président de l'ATUGE a inauguré la conférence plénière d'ouverture du forum, en indiquant que "compte tenu du fait que l'administration et les entreprises publiques sont au cœur de l'actualité et des débats, l'ATUGE a choisi de débattre sur cette question en intitulant son forum: "Administration et entreprises publiques: Comment répondre aux enjeux et défis de la Tunisie?". Il a ajouté que le forum sera l'occasion également de présenter au grand public les réalisations de leur association. Il a cité l'exemple de l'association filiale de l'ATUGE, "REV EDUC", active en matière de parrainage des élèves des zones défavorisées. M. Kalbousssi a rappelé que le forum est également une occasion aux chercheurs d'emploi parmi les jeunes, de rencontrer le personnel des sociétés tunisiennes les plus prestigieuses et désireuses de recruter, dans le but de rapprocher les compétences tunisiennes de ces sociétés. La parole a ensuite été accordée au président de l'ANC, Mustapha Ben Jâafar, qui a commencé par rappeler que "la révolution a pu avoir lieu et a pu réussir grâce aux liens solides qui unissent les différentes générations et surtout grâce à la résistance de l'Administration et sa continuité, en dépit des troubles liés à la révolution. "Il est vrai que ni l'eau, ni l'électricité n'ont été coupées, et c'est grâce aux institutions publiques, à l'administration, qui ont continué à travailler". Tout en rappelant les difficultés accrues en 2013, accentuées par les assassinats politiques, il a profité de l'occasion pour inviter, de nouveau, les élus retirés de l'ANC à regagner leurs postes, "afin de faire sortir le pays de la crise, par le biais d'un vrai dialogue national" M. Ben Jâafar a indiqué: "On parle trop de politique, le peuple en a marre, mais, malheureusement, la crise économique passe obligatoirement par une résolution politique. Et toute relance économique nécessite la résolution de la crise politique". Evoquant la nouvelle Constitution, le président de l'ANC a affirmé: "je qualifie cette nouvelle constitution de "Constitution des libertés", car il y a eu consensus sur les libertés d'une manière unanime". Et d'ajouter: "Plus que quelques petites retouches et on obtiendra une Constitution dont on pourra être fiers pour des générations!".