L'agence de presse TAP a rapporté aujourd'hui 17 octobre, la position de Me Charfeddine Kellil, membre du Collectif des 25 avocats, en rapport avec les affaires du don chinois et de l'hôtel Sheraton dans lesquelles, l'ancien ministre des Affaires Etrangères, Rafik Abdessalem est impliqué. L'avocat s'étonne, en effet, de la décision du gel de tout acte de justice dans les affaires en question, ajoutant que « le juge d'instruction n'a pas encore entendu M. Abdessalem en tant que prévenu. » En outre, Me Charfeddine Kellil s'est montré critique quant au fait que le doyen des juges d'instruction mette un temps considérable à clore les actes déjà entrepris auprès du parquet à propos des deux affaires et qui proposaient l'inculpation de Rafik Abdessalem. L'avocat a indiqué qu'il est persuadé de l'existence de pressions exercées sur le juge d'instruction afin de « bloquer les deux dossiers ». De son côté, Me Taieb Bessadek, avocat de Olfa Riahi, a aussi exprimé son étonnement quant au blocage des deux affaires et ce, pour des raisons inconnues selon ses dires et bien que les investigations aient établi que le mis en cause tombe sous le coup de l'article 58 du Code de la comptabilité publique pour le chef de détournement de deniers publics.