Après l'affaire des archives de la présidence de la République, Sihem Ben Sedrine, présidente de l'Instance Vérité et Dignité (IVD), a été l'invitée principale, ce soir de dimanche 28 décembre 2014, à l'émission de Samir El Wafi « A celui qui ose seulement », sur la chaîne « Al Hiwar Ettounsi ». En présence d'autres invités, le doyen Sadok Belaïd, le secrétaire général de la sécurité présidentielle, de Adel Maîzi, membre de la même Instance, Mme Ben Sedrine a réitéré les péripéties de l'incident survenu vendredi au Palais de Carthage sachant que caque partie a campé sur ses positions. Pour sa part, le doyen Sadok Belaïd a été catégorique en assurant que la présidente de l'IVD n'était pas dans ses droits et en apportant sa lecture et son interprétation, en tant qu'éminent spécialiste en droit constitutionnel, de la loi régissant le statut et les prérogatives de l'Instance. A noter que Sihem Ben Sedrine, qui a voulu paraître assez cool tout le long de l'émission, commençait à montrer des signes de nervosité et d'agacement en tapant sur les journalistes et les représentants des médias allant jusqu'à réclamer un « nettoyage » du secteur. D'autre part, Mme Ben Sedrine a révélé qu'elle a demandé les camions militaires au ministre de la Défense nationale par le biais d'un SMS ! Et avec l'arrivée de Ridha Mellouli, journaliste, écrivain et ancien membre de la Chambre des conseillers sous le régime de Ben Ali, Sihem Ben Sedrine n'a pas supporté que l'invité remette en cause ladite Instance, sa composition et sa présidence et l'a traité de « plume mercenaire », ce que M. Mellouli a qualifié de « manque d'éducation ». Il ne fallait pas plus pour que Mme Ben Sedrine quitte le plateau après avoir demandé à Samir El Wafi de « ne plus inviter des personnes sans niveau… ». Sarra HLAOUI