Le parti Afek Tounes a violemment réagi, le 16 septembre 2015, au communiqué du même jour rendu public par le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT). Le SNJT s'était insurgé contre certaines déclarations du ministre des TIC et de l'économie numérique, Noômane Fehri et a dénoncé la volonté du parti de soumettre une initiative législative « suspecte » qui viserait à redonner vie à un ministère de l'information. Le parti Afek Tounes exprime sa vive indignation contre ces calomnies et ces positions irresponsables qui ont pour objectif de porter atteinte au parti. Ainsi le parti dément toutes les allégations parues dans le communiqué du SNJT et dénonce le lien supposé entre la déclaration du ministre Noômane Fehri, qu'il a faite en cette qualité, et une supposée initiative législative visant à soumettre les médias. Afek Tounes ajoute qu'il ne permettra à personne de lui donner des leçons en matière de respect des droits publics et individuels. L'attachement du parti à ces valeurs est exprimé via des positions annoncées, des pratiques de terrain et le programme électoral, précise le communiqué. « On peut accepter qu'un journaliste se trompe et donne une information erronée sans vérification, mais que le bureau exécutif réuni d'un syndicat professionnel se base sur des informations non vérifiées, non recoupées et sans s'assurer de la crédibilité de la source, ceci suscite l'étonnement et le dépit » assène le communiqué. Le parti exprime également son étonnement par rapport à la parution de ce communiqué d'autant plus que « le parti s'apprêtait à organiser une rencontre avec le syndicat pour discuter des problèmes du secteur et participer à trouver des solutions ». Afek Tounes conclut le communiqué en disant que l'histoire du parti est immaculée dans le champ de la défense des droits et qu'il est impossible de le mettre en doute.