Est-ce une stratégie de défense de se dérober de ses responsabilités ou une réalité qui, juridiquement, n'est pas tenable ? Achraf Aouadi, président d'I Watch, a annoncé cet après midi du mercredi 13 juillet 2016, qu'il a quitté l'organisation depuis quatre mois, mais a continué quand même à signer les différentes opérations courantes en attendant l'organisation d'élections. Sa déclaration vient quelques heures après l'organisation d'une conférence de presse par Nessma TV, accusée de malversations et d'évasion fiscale par I Watch dans un rapport à charge publié dimanche. Le rapport a été justement élaboré pendant la période durant laquelle M. Aouadi déclare avoir été absent. Nessma a rejeté catégoriquement les accusations contenues dans le rapport et présenté les preuves de la légalité de ses opérations. La première chaîne de télévision tunisienne a annoncé qu'elle a déposé 21 plaintes contre l'organisation I Watch antenne de l'organisation mondiale Transparency International.
Achraf Aouadi annonce qu'il va maintenant retourner au travail et reporter son départ de l'organisation "qui a besoin de lui plus qu'en tout temps en ce moment". Il précise qu'il est bénévole dans I Watch et qu'il travaille dans une entreprise étrangère. A noter que les derniers comptes rendus publics de l'organisation remontent à 2014. Ces derniers présentent plusieurs irrégularités dont certaines pourraient tomber sous le code pénal. Nous y reviendrons prochainement là dessus. Ce n'est pas la première fois qu'I Watch publie des informations mensongères et sans preuves visant des hommes d'affaires tunisiens. En dépit des démentis formels publiés par les intéressés, l'organisation n'a jamais admis ses diffamations, ni présenté les preuves étayant ses propos en dépit des demandes pressantes des médias qui l'ont sollicitée.