L'ancien ministre de la Santé, Saïd Aïdi a été l'invité de Myriam Belkadhi, ce soir du lundi 31 octobre 2016, dans le cadre de l'émission « 24/7 », pour revenir sur la crise au sein de Nidaa. Saïd Aïdi a indiqué que le dossier des stents périmés lui a porté préjudice, « beaucoup m'ont averti qu'en ouvrant ce dossier je risquerai mon poste. Cependant, ce n'était pas ça qui pouvait me faire renoncer à mon devoir : combattre la corruption. Et ce n'est qu'en ouvrant, justement, ce genre de dossier, qu'on peut lutter, concrètement contre la corruption. D'ailleurs, l'affaire des anesthésiants périmés était montée de toutes pièces afin de camoufler l'affaire des stents », note M. Aïdi.
Revenant à l'affaire du CHU de Sfax suite à la mise à l'écart du directeur, Chokri Tounsi, Saïd Aïdi a affirmé qu'il est triste pour la Tunisie et pour la ville de Sfax, estimant que le gouverneur actuel ne lui a pas été d'une grande aide lorsqu'il gérait le dossier, « il est temps de nommer un gouverneur pour Sfax, faut-il encore rappeler que ce poste représente l'Etat », a-t-il souligné. Et de poursuivre que de toutes les façons, M. Tounsi ne pouvait continuer sa mission vu les conditions défavorables.
Quant aux bruits qui courent concernant sa nomination en tant qu'ambassadeur à Paris, « On ne m'a rien proposé. Je ne peux pas dire j'accepte ou pas, il faut déjà avoir une idée sur ce qu'on attend de moi ».
Interrogé sur la crise au sein de Nidaa Tounes, Saïd Aïdi a estimé qu'il faut trouver une solution à ces conflits, estimant que la situation en Tunisie ne supporte pas ce genre de tiraillements, affirmant en même temps qu'il continuera à faire de la politique et qu'il ne quittera pas la scène nationale.