« Il y a des détails secrets que je ne peux pas donner aux médias et c'est pour cette raison que je tiens à rencontrer le chef de l'Etat, Béji Caïd Essebsi, pour lui en parler en personne. Mon rendez-vous avec lui aura lieu à 11h, ce lundi 27 février 2017. Pour le moment, il est maintenu » a déclaré, Abid Briki, ministre sortant de la Fonction publique et de la Gouvernance, limogé par le chef du gouvernement, Youssef Chahed, lors du remaniement ministériel opéré samedi 25 février 2017. Il a ajouté que des personnes qui exerçaient sous le régime de Zine El Abidine Ben Ali l'ont contacté suite à son limogeage et qu'il donnera tous les éléments lors d'une conférence de presse prévue jeudi 2 mars 2017. Abid Briki a également contesté, au micro de Hatem Ben Amara sur la Radio nationale, les raisons de son limogeage exposées par le chef du gouvernement lors de son allocation accordée à Hamza Belloumi dimanche 26 février 2017 sur Al Hiwar Ettounsi, en martelant: «j'ai respecté les normes et les exigences du travail gouvernemental ! ». Toujours à propos de son limogeage, l'ancien ministre a fait un parallèle avec le traitement dont a fait l'objet le défunt Azzouz Lasram lorsqu'il était ministre de l'Economie nationale sous Habib Bourguiba et qu'il avait été limogé par ce dernier. « J'ai été nommé ministre en vertu de la participation de l'UGTT à l'Accord de Carthage » a-t-il ajouté déplorant la manière avec laquelle il a été renvoyé et revendiquant que « les choses n'auraient pas dû se passer comme ça ! »