Le porte-parole de l'Institut arabe des chefs d'entreprises (IACE), Mejdi Hassen, a déclaré que l'institut soutient les décisions et les orientations du gouvernement dans sa lutte contre la corruption, un soutien total puisque ce fléau porte préjudice à l'économie tunisienne dans son ensemble. M. Hassen a expliqué, dans une déclaration à l'émission Expresso de Wassim Ben Larbi sur Express Fm, ce mardi 30 mai 2017, que les opportunités d'enrichissement, rapides et sans efforts, sont très tentantes. Donc, si on n'entreprend pas des réformes de fonds, d'autres personnes viendront prendre la place de celles arrêtées. Pour lui, il faut saisir l'occasion et entamer au plus vite des réformes de fond pour lutter contre la contrebande en Tunisie.
Mejdi Hassen a indiqué que l'économie parallèle a un coût pour les entreprises de l'économie formelle et que l'amélioration des pratiques commerciales permettra d'engendrer une économie de 13% sur les coûts de l'entreprise. Il a précisé qu'une étude faite par l'institut démontre qu'un assainissement immédiat des pratiques commerciales peut avoir un effet de relance sur l'économie pouvant atteindre jusqu'à 5 points de croissance dans l'année qui suit et 1 point supplémentaire pendant les 5 années suivantes. Il suffit d'appliquer la loi, notamment sur les sociétés ayant des pratiques douteuses (vente sans factures, sans TVA, non respect des normes, etc.).