Le phénomène du covoiturage, très utile dans les pays développés, pour abattre les coûts du transport pour les citoyens, est actuellement illégal en Tunisie. Pour en parler, le président de la chambre syndicale des taxis individuels, Moez Sellami, était ce mardi 9 janvier 2017, invité dans l'émission « Ras à Ras », présentée par Sofiène Ben Hamida. « Utiliser cette pratique est illégal car juridiquement, il s'agit de transporter des individus dans un véhicule privé en contrepartie d'argent ! » Etant donné l'ampleur du phénomène dans le monde, les chauffeurs de taxis tunisiens semblent mener une guerre perdue d'avance. A cette affirmation émise par le présentateur, M. Sellami qui a parlé au nom de tous les chauffeurs de taxis et louages a dit ne pas craindre la confrontation sur le sujet, et a dit : « Nous voulons actuellement alerter contre le phénomène avant qu'il y ait confrontation dont nous n'avons pas peur ! Nous demandons l'application de la loi ».
Selon le président du syndicat, des milliers de personnes profiteraient actuellement du covoiturage pour gagner de l'argent. Il a également relevé que le secteur des taxis est désordonné et qu'avant d'attaquer le sujet du covoiturage, « il va falloir d'abord l'ordonner ! ».