Pour les six premiers mois de l'année 2018, 34.247 voitures ont fait leur entrée sur le marché tunisien, en baisse de 23,43% par rapport à 2017. Sur ce total, 27.324 véhicules neufs ont été enregistrés contre 33.157 véhicules au cours des 6 premiers mois de 2017, en baisse de 18%. Il en est de même pour le marché parallèle qui a connu une baisse de 24%, avec 6.923 ré-immatriculations contre 9.117 pour cette même période de 2017. Le marché des véhicules particuliers a régressé de 22%. Renault est sur la première marche du podium avec 2.461 véhicules vendus au cours des 6 mois de 2018 contre 3.079 véhicules vendus pour cette même période en 2017, en régression de 20%. Elle est suivie par Kia qui a immatriculé 1.704 véhicules en cette période de 2018 contre 1.878 véhicules en 2017, soit une baisse de 9%. Sur la 3ème marche, on retrouve Toyota avec 1.656 immatriculations pour les 6 mois de 2018 contre 930 immatriculations en 2017, est en hausse de 78%. Elle est suivie de Citroën, dont les immatriculations sont passées de 1.594 en 2017 à 1.609 en 2018, en hausse de 1%. Hyundai clôture ce Top 5, avec 1.406 véhicules immatriculés, en diminution de 34%. Renault est le leader des ventes sur ce marché des VP pour le mois de juin 2018 avec 471 véhicules vendus.
Le marché des véhicules utilitaires a chuté de 5%. On retrouve à la première place Isuzu qui enregistre une hausse de 1%, son nombre de véhicules immatriculés passant de 3.500 pour les 5 mois de 2017 à 3521 pour cette même période 2017. A la deuxième position, Citroën avec 1.012 nouvelles immatriculations contre 1.158 nouvelles immatriculations en 2017, est en baisse de 13%. Sur la troisième marche, Peugeot, en progression de 47%, avec des ventes évoluant de 597 véhicules en 2017 à 878 véhicules en 2018, pour cette même période. Sur la 4ème marche Dacia dont le nombre de véhicules immatriculés sont passé de 579 à 667, en hausse de 15%. Fiat clôture le Top 5 avec 608 nouvelles immatriculations en 2018 contre 838 immatriculations en 2017, en régression de 27%. Isuzu est le leader des ventes sur ce marché pour le mois de juin 2018 avec 805 véhicules vendus.
Il en résulte que Isuzu est le leader du marché des véhicules légers avec 3.521 véhicules vendus pour les 6 premiers mois de 2018 contre 3.503 véhicules vendus pour cette même période de 2017, en hausse de 1%. La marque est suivie par Citroën qui enregistre une baisse de 5%, ses importations vendues passant de 2.752 véhicules en 2017 à 2.621 véhicules en 2018 pour cette même période. Renault est sur la 3ème marche avec 2.466 immatriculations en 2018 contre 3.079 en 2017, en diminution de 20%. En 4ème position Peugeot qui enregistre une hausse de 9%, ses ventes passant de 2.085 à 2.272 véhicules. Pour clôturer ce TOP 5, Kia qui a connu une baisse de 9% de ses ventes, qui sont passé de 1.916 nouvelles immatriculations à 1.751 nouvelles immatriculations, pour cette même période entre en 2017 et 2018. Isuzu est le leader des ventes sur ce marché pour le mois de mai 2018 avec 805 véhicules vendus. Le marché des véhicules légers a baissé de 18% au 6 premiers mois de 2018.
Evolution du marché des VL en Tunisie au cours du premier semestre de 2018
Les affaires sur le marché parallèle sont de moins en moins florissantes, mais certains chiffres demeurent au vert. Sur la première marche la marque allemande Volkswagen, avec 1.321 véhicules ré-immatriculés pour les 6 premiers mois de 2018 contre 2.063 véhicules ré-immatriculés pour cette même période en 2017, en baisse de 36%. Sur la deuxième marche arrive Peugeot, qui enregistre une baisse de 17%, avec 808 véhicules d'occasion contre 976 véhicules d'occasion pour cette même période. Sur la 3ème marche, on retrouve Citroën avec une régression de 20%, passant de 946 ré-immatriculations à 758 ré-immatriculations entre 2017 et 2018. En 4ème position Mercedes, avec 589 ré-immatriculations en 2018 contre 744 en 2017, soit une diminution de 21%. Renault clôture ce Top 5 avec 542 ré-immatriculations contre 742, pour cette même période entre 2018 et 2017, soit une diminution de 27%.
On rappelle que le gouvernement avait décidé une baisse des quotas pour 2018 de 20%, outre les diverses augmentations en termes d'impôt sur les bénéfices (IS), de droit de consommation, de droit de douane et de TVA par la Loi de finances 2018, le tout corrélé à la dévaluation du dinar et la concurrence déloyale du marché parallèle,