Afif Mabrouki, directeur général des carburants au ministère de l'Industrie et des PME a indiqué, ce vendredi 14 décembre 2018, que les négociations entre les chauffeurs pétroliers en grève imprévue et le ministre du Transport, Hichem Ben Ahmed se sont déroulées jusqu'à 4h du matin aujourd'hui afin de parvenir à une solution « logique et réaliste ». M. Mabrouki a souligné, lors de son passage à la matinale de Shems FM, que les parties essentiellement impliquées dans ce différend étaient l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica) et l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), outre les parties concernées notamment les ministères des Affaires sociales et du Transport.
« Les chauffeurs pétroliers ne nous ont adressé aucun préavis à propos de cette grève. Leur revendication principale est d'être intégrés à la convention du pétrole et non pas à celle du transport de marchandises afin d'être classés en tant qu'employés du secteur pétrolier. Ceci est un vieux problème mais il faut le résoudre à travers le dialogue. Il existe toujours des perturbations dans l'approvisionnement et si la grève se poursuit, une rupture de stock dans les réservoirs des kiosques est probable », précise Afif Mabrouki. Les chauffeurs transportant les produits pétroliers entament depuis hier une grève inopinée. Ils ont usé de leurs camions pour bloquer la zone pétrolière de Radés sans avoir avisé leurs patrons. Les stocks pétroliers des stations-service risquent ainsi de s'épuiser.