Madame Leila Ben Ali, épouse du président de la république et présidente de l'organisation de la femme arabe, a souligné que le changement du 7 novembre a fait de la préservation des droits de la femme et de l'enrichissement de ses acquis une dimension essentielle des droits de l'homme, et du partenariat équitable entre la femme et l'homme dans la gestion des affaires de la famille et de la société, la clé de l'avenir et de la réalisation du développement économique, du progrès social et de la modernisation politique. Dans une interview accordée au quotidien »Asharq Al-Awsat », paraissant à Londres, Madame Leila Ben Ali a ajouté que le changement du 7 novembre a fait le pari sur les femmes et sur leurs compétences et leur contribution visant à relever les défis et à gagner les enjeux qui se posent. Elle souligné que le président Ben Ali a élevé le statut de la femme au rang de partenaire actif de l'homme et promu les dispositions du code du statut personnel au rang de principes constitutionnel en tant que partie intégrante des droits de l'homme et conformément aux valeurs de la République. L'épouse du président de la république a passé en revue les principaux indicateurs attestant le renforcement de la participation de la femme tunisienne au processus de développement et de sa présence dans les différents secteurs de production et les espaces de la vie publique. Elle a souligné, par ailleurs, que le nouveau programme électoral du président Zine El Abidine Ben Ali a consacré à la femme un volet spécifique dont le principal objectif est de porter de 30 pc actuellement à 35 pc au moins à l'horizon 2014 le taux de la présence de la femme dans les postes de responsabilité et de décision, dans le cadre d'une stratégie globale et complémentaire visant, notamment, à promouvoir davantage le statut de la femme rurale. En réponse à une question sur le rôle de la femme tunisienne dans les élections présidentielle et législatives, Mme Leila Ben Ali a souligné que le rendez-vous électoral du 25 octobre représente pour la femme tunisienne une occasion d'exercer ses droits politiques et d'accomplir son devoir civique, à travers le renforcement de sa présence au sein des instances élues, après que le président Ben Ali eut réuni toutes les conditions propices pour favoriser une large participation de la femme à la vie publique. Elle a précisé que le taux de la présence de la femme sur les listes électorales du rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), parti de la majorité qui assume la charge du pouvoir et qui est le dépositaire de l'oeuvre du changement, est d'au moins 30 pc. Concernant la présidence par la Tunisie de l'organisation de la femme arabe, Madame Leila Ben Ali a souligné qu'elle oeuvrera durant son mandat à la tête de cette organisation à renforcer les mécanismes les instruments favorisant la promotion du statut de la femme arabe, et à adopter de nouveaux plans, programmes et approches en vue de réduire le fossé qui existe, au sein des sociétés arabes, entre l'homme et la femme et d'ouvrir des perspectives plus larges devant la femme en vue de lui permettre de participer, activement, à la vie publique, sur la base d'une démarche qui tient compte des priorités et respecte les spécificités sociales et culturelles de chaque pays arabe. Elle a, également, souligné la volonté de la Tunisie, au cours de son mandat à la tête de l'organisation de la femme arabe, de dynamiser l'action arabe commune dans les domaines législatif et politique, pour promouvoir davantage le statut de la femme, en fondant cette action sur une vision prospective et moderniste qui tient compte des spécificités de l'identité arabo-islamique et qui soit ouverte sur les acquis universels de l'Humanité.