INFOTUNISIE - De tout temps, la culture oasienne a bénéficié, en Tunisie, d'une place de choix faisant l'objet de diverses recherches scientifiques afin de l'améliorer. En effet, le secteur compte parmi les plus rentables par rapport à l'économie du pays, en sachant que La Tunisie figure parmi les principaux exportateurs de ce fruit d'importante valeur nutritive. Tentant de fortifier davantage le secteur, le Centre Régional de Recherche en Agriculture Oasienne de Dguech (Tozeur) œuvre à présent à reproduire certaines rares variétés de dattes enregistrant une hausse au niveau de la demande au double niveau local et mondial. Parmi les variétés dont il est question « Deglet El Bey », connue pour son épaisseur et sa forte commercialisation sur les marchés internationales. C'est pourquoi ledit centre de recherche vient de lancer tout un programme visant la reproduction de cette variété dont l'appellation semble avoir trait, selon le journal « les Annonces », à une histoire datant de l'époque beylicale. Là où le Bey impose aux habitants du sud de lui consacrer de lui procurer toutes leurs récoltes. Chose qui les a poussés à arracher les palmiers produisant les variétés «deglet El Bey»… De surcroit, il existe d'autres variétés de dattes non moins importantes telles que « elmajhoul », une variété marocaine et « boufakous». Dans un entretien réalisé par le journal « les Annonces » avec Dr. Ahmed Namsi, chercheur au centre régional de recherche en agriculture oasienne de Dguech, il a assuré avoir développé une technique relative au dépistage de certaines maladies nuisant aux oasis apparues dans les années quatre-vingt .