INFOTUNISIE – A la demande des pays de la région MENA (Meadle East and North Africa), y compris la Tunisie, le programme MENA-OCDE pour la gouvernance et l'investissement à l'appui du développement, lancée en 2004, s'engage dans l'accroissement de l'efficience, la responsabilité et la transparence du secteur public pour favoriser les conditions préalables à une économie plus forte, plus juste et plus propre. Une initiative qui ambitionne d'aider à l'accélération des réformes politiques et économiques dans la région. Dans ce cadre, des experts et responsables tunisiens et étrangers ont pris part, mardi 30 mars 2010 à Tunis à la 4ème réunion régionale du Groupe de travail du programme «MENA-OCDE», organisée par le ministère du développement et de la coopération internationale et l'Organisation de coopération et de développement économiques «OCDE». Outre les politiques en faveur des PME, de l'entreprenariat et du capital humain, qui ont fait l'objet de cette rencontre, le groupe de travail du programme MENA-OCDE ambitionne d'établir un cadre commun pour un dialogue politique et la discussion des moyens d'améliorer l'environnement des affaires. Le programme de travail vise, à travers ses activités proposées, notamment l'encouragement des entreprises à forte croissance, l'amélioration de l'accès au financement pour les PME, la promotion de l'entreprenariat des femmes ainsi que le développement du capital humain pour combler le déficit de compétences. Le ministre du développement et de la coopération internationale, M. Mohamed Nouri Jouini, a souligné à l'occasion l'importance des efforts consentis par la Tunisie depuis des années en matière de promotion des ressources humaines, de création des richesses et d'amélioration de l'économie. En effet, le capital humain et les technologies sont deux axes principaux pour développer les pays MENA, a précisé le ministre tout en soulignant l'importance de développer les échanges dans les domaines industriel, commercial, de services, et d'expertises. Par ailleurs et d'après M. Jouini, la région MENA n'est pas suffisamment intégrée, ce qui nécessite un engagement politique plus fort ainsi que la poursuite du processus d'ouverture sur l'extérieur.