Le Président Zine El Abidine Ben Ali participera, samedi et dimanche, 9 et 10 octobre courant, aux travaux du Sommet arabe extraordinaire et du 2ème Sommet arabo-africain qui se tiendront à Syrte en Jamahiriya arabe libyenne. La participation du Chef de l'Etat à ces deux sommets reflète la volonté qui l'anime d'unifier les positions arabes, d'une part, de consolider la coopération arabo-africaine dans tous les domaines et de coordonner leurs points de vue au sein des instances et organisations internationales, d'autre part, au service des causes arabes et africaines et des intérêts des peuples des deux régions. Concernant le Sommet arabe, la participation du Président de la République intervient en concrétisation de la volonté, réaffirmée en maintes circonstances, dont la dernière en date, à l'occasion de la cérémonie d'accréditation de nouveaux ambassadeurs étrangers, le 7 octobre courant, de renforcer l'action arabe commune et de promouvoir la contribution de la Tunisie qui joue un rôle de premier plan dans la défense des causes stratégiques de la Nation arabe, partant de sa foi en la communauté du destin et en l'importance des défis auxquels le Monde Arabe et ses peuples sont confrontés. Cette participation traduit, également, le souci de faire en sorte que le Sommet de syrte, qui examinera un document relatif à l'impulsion d'une nouvelle dynamique de l'action arabe commune et de la Ligue des Etats Arabes, soit l'occasion de renforcer le processus de réformes engagées au niveau de la Ligue qui assume un rôle vital dans l'impulsion de l'action arabe commune. Le document qui sera examiné au cours du Sommet de Syrte est le prolongement du processus de réforme et de modernisation enclenchée à l'occasion du Sommet arabe de Tunis, en mai 2004. Ce Sommet avait, en effet, marqué un tournant décisif, à travers l'adoption d'un document relatif à la modernisation et à la réforme dans le Monde Arabe et du Pacte Arabe des Droits de l'Homme qui a été préparé en 1987 et qui est entré en vigueur en 2008. La Tunisie avait, auparavant, contribué à l'institution du principe de la périodicité de la tenue des Sommets arabes et à la mise en place d'un mécanisme de suivi de la concrétisation des résolutions issues de ces Sommets. La Tunisie avait, également, participé, en janvier 1995, à la création d'un mécanisme de prévention, de gestion et de règlement pacifique des conflits pouvant surgir entre les pays arabes. La proposition du Président Zine El Abidine Ben Ali présentée lors du Sommet Arabe de Damas (mars 2008), d'élaborer une stratégie arabe pilote dans le domaine de l'éducation aux droits de l'homme pour la période 2009-2014, a suscité l'adhésion des dirigeants arabes participants à ce Sommet qui ont salué l'initiative de la Tunisie de prendre en charge l'élaboration de cette stratégie. Le même Sommet de Damas a salué l'appel lancé par le Chef de l'Etat aux pays arabes en vue d'instaurer des relations avec les autres pays, fondées sur l'entente, le respect mutuel et le partenariat effectif. Le Sommet de Damas a, également, adopté les initiatives du Président Ben Ali relatives à la lutte contre le terrorisme international, s'agissant, en particulier, de la mise en place d'une stratégie à l'échelle mondiale pour endiguer ce fléau et de l'adoption d'un code de conduite engageant toutes les parties. Au cours des différents Sommets arabes, le Président de la république a présenté des propositions et des initiatives qui ont eu les meilleurs échos auprès des Chefs d'Etat arabes et de leurs peuples, s'agissant, en particulier, de la proposition relative à l'amélioration du fonctionnement de la Ligue des Etats Arabes, à la dynamisation de l'action arabe commune, à l'assainissement des relations interarabes et à l'éradication de tous les foyers de tension et de désunion, en apportant toutes les solutions qui s'imposent aux différents dossiers en suspens, pour mieux servir les intérêts des peuples arabes et garantir leur sécurité, leur stabilité et leur bien-être. La cause palestinienne a été au cœur des préoccupations de la Tunisie, à l'occasion de sa participation aux différentes rencontres et manifestations organisées dans le cadre de la Ligue des Etats Arabes. La Tunisie a engagé, à ce propos, de multiples initiatives en faveur du peuple palestinien, dont notamment, l'appel lancé par le Chef de l'Etat, au cours du Sommet arabe du Caire, en octobre 2000, à créer un Comité de suivi de la cause palestinienne, à dépêcher une force internationale d'interposition dans les zones de contact et les points de passage entre palestiniens et israéliens pour veiller à la préservation de la paix et de la sécurité entre les deux parties. La Tunisie a, également, préconisé la création d'un Fonds Arabe de Solidarité avec le peuple palestinien et appelle, constamment, à assurer une protection internationale à ce peuple frère. Sur le plan arabo-africain, la participation du Président Ben Ali à la deuxième session du Sommet arabo-africain, qui se tient après celui du Caire, en 1977, témoigne de nouveau de l'engagement constant du Chef de l'Etat en faveur des causes africaines, de son attachement à servir les intérêts du Continent africain et de son souci de promouvoir l'action arabo-africaine commune pour servir au mieux les intérêts des deux régions, dynamiser leur rôle et conforter leur positionnement dans le monde. La Tunisie, si fière et si attachée à son appartenance, africaine, a toujours placé le développement et la sécurité du Continent africain au premier rang de ses préoccupations. Sa participation agissante à toutes les rencontres et à tous les Sommets africains traduit son souci de dynamiser les institutions de l'Union Africaine, d'en consolider les fondements et de promouvoir sa contribution à la promotion des conditions du Continent africain et à l'impulsion de la coopération entre ses Etats, de manière à renforcer les efforts de développement et à raffermir les liens de fraternité et de solidarité entre les peuples du Continent Le Président Zine El Abidine Ben Ali ne cesse, dans ce contexte, de souligner la nécessité de réaliser la paix et la sécurité dans le Continent africain et de régler les conflits qui agitent certains de ses pays, appelant à redoubler d'effort pour circonscrire les foyers de tension en vue de se consacrer au règlement des problèmes du développement pour garantir un avenir meilleur aux peuples africains. Le Chef de l'Etat ne cesse aussi de souligner l'impératif d'élaborer une position africaine unifiée à l'égard des différents défis auxquels est confronté le Continent africain et d'œuvrer à réaliser la complémentarité et l'intégration des Etats africains, afin de répondre aux aspirations des peuples à l'unité, de conforter leurs capacités propres à relever les défis et à gagner les enjeux et de permettre à l'Afrique d'occuper la place qui lui revient, dans un monde où il n'y a plus de place que pour les groupements solides et solidaires. C'est précisément dans ce cadre que s'inscrit la participation du Chef de l'Etat au Sommet arabo-africain de Syrte qui examinera une stratégie générale de coopération arabo-africaine et les moyens de coordonner les positions des deux régions au sein des organisations internationales, outre la création de mécanismes destinés à faire face aux catastrophes naturelles et à soutenir l'action des forces onusiennes et africaines de maintien de la Paix. De part son souci de renforcer l'action arabe et africaine commune et de consolider les liens de coopération entre les Etats arabes et africains, il n'y a point de doute que le Président Zine El Abidine Ben Ali oeuvrera, au cours des deux Sommets de Syrte, aux côtés de ses frères, les dirigeants des pays arabes et africains, à faire en sorte que ces deux Sommets aboutissent à des résultats qui soient à la hauteur des défis qui se posent.
