« Nous sommes en train de diagnostiquer de nouvelles opportunités en Australie, au Canada et en Europe. Cependant, la langue anglaise constitue un handicap pour attaquer ces marchés », a précisé M. Omar Djilani, directeur général de l'Agence tunisienne de la coopération technique. Lors d'une interview accordée au journal « Al Bayane », M. Djilani a indiqué que ces pays ont une forte volonté de recruter des compétences tunisiennes dans diverses spécialités (médecine, enseignement, chimie, physique, ingénierie…). « Je pense qu'il est primordial de créer une faculté américaine en Tunisie. En médecine, par exemple, tous les vocabulaires sont en anglais. Il faut être plus sérieux et donner la valeur réelle de cette langue », a-t-il ajouté. L'agence a récemment signé un contrat avec l'Afrique de Sud. Ce nouveau marché cherche à recruter ses médecins. C'est une bonne nouvelle, notamment en cette période de crise. On a aussi réussi à conclure un partenariat avec le Qatar. Ce pays vise à recruter des cadres tunisiens Les quatre premiers mois de 2011, a ajouté M. Djilani, n'ont pas été aussi fructueux. 335 Tunisiens seulement ont été recrutés. Un recul de l'embauche est prévu. Il est dû essentiellement au contexte que vit le pays. « L'ATCT, a une forte volonté de mobiliser ses compétences humaines et institutionnelles au service de la solidarité internationale et du développement », a-t-il conclu.