ESI Group, leader et pionnier des solutions de prototypage et de fabrication virtuels, a officiellement inauguré ses nouveaux locaux à Tunis. Aujourd'hui, lundi 30 mai 2011 un workshop a été organisé pour présenter la société, ses activités, ses services et son programme. Des industriels locaux, des scientifiques et des enseignants ont pris part à cette rencontre. Présente en Tunisie depuis l'année 2009 avec des projets à haute valeur ajoutée, la société ambitionne d'atteindre 60 positions fin 2012 contre 22 actuellement. La proximité, les avantages locaux et l'organisation focalisée étant les principaux acteurs qui ont poussé le groupe à s'implanter en Tunisie. La société emploie une équipe de jeunes ingénieurs, dont des diplômés des meilleures écoles tunisiennes. Ils sont supervisés par les experts internationaux d'ESI. La croissance du groupe s'appuie sur la montée en puissance des services d'accompagnement et l'intérêt de nouveaux acteurs pour le prototypage virtuel. Le groupe vise à renforcer son partenariat stratégique avec la société tunisienne Acoustica. Positionnée initialement dans le domaine de la vibro-acoustique, cette société d'études et de conseils, d'excellente réputation, est spécialisée dans la mise en œuvre de projets de contrôle du bruit et d'activités de simulation numérique. M. Abderrazak Zouari, ministre du Développement régional est optimiste. Il a indiqué que la Tunisie passe par un moment historique. Mais la nécessité de combler les lacunes existe encore : « On doit se brancher sur deux défis majeurs, à savoir, l'employabilité des jeunes de l'enseignement supérieur et le l'équilibre régional », a précisé le ministre. 2/3 des chômeurs sont issus des facultés. Par conséquent, la Tunisie doit s'orienter vers une économie d'innovation. Seuls les secteurs à forte valeur ajoutée peuvent atténuer la crise. Le textile et l'habillement ou les industries manufacturées ont un taux d'encadrement très faible, ce qui affaiblit par conséquent leur capacité à embaucher les jeunes issus de l'enseignement supérieur. Par contre, le secteur financier et celui des services sont des branches à forte employabilité. D'où la nécessité d'encourager l'installation des projets à forte valeur ajoutée, à forte employabilité.