125 milliards de dinars est le montant débloqué par la Tunisie, pour son plan économique et social, c'est ce qu'a dévoilé, M. Jalloul Ayed, ministre des Finances, lors de la journée de la finance, organisée lundi 19 septembre 2011 dans le cadre du mois de l'emploi et du développement régional. Ce nouveau programme s'étale sur 5 ans. Il traduit une nouvelle vision du développement en Tunisie. Il se caractérise par ses dimensions participatives. « La Tunisie a reçu des promesses de la part de plusieurs parties, lors du Sommet du G8, pour financer ce programme. Le coût dudit programme est financé à hauteur de 70% par l'épargne nationale et 30% par des dettes extérieures. Ainsi, près d'un million de postes d'emploi seront créés dont 500 mille emplois directs ». Ce plan vise à réduire le chômage et à renforcer le développement régional surtout que le nombre des chômeurs en Tunisie est de l'ordre de 700 mille dont 170 mille diplômés du supérieur. Le but à court et moyen termes est de créer des emplois alors que l'ultime objectif à long terme est de restructurer l'économie nationale en se basant sur les nouvelles technologies, qui sont considérées comme le seul moyen permettant d'absorber un plus grand nombre des diplômés du supérieur. Le programme vise, également, à orienter le rôle de l'Etat vers l'accompagnement du secteur privé dans le financement des programmes d'investissement et le soutien des investisseurs privés, tout en veillant à sauvegarder les attributs de la transparence et de la bonne gouvernance. « Une équipe de travail a été créée, au sein du ministère. Elle est chargée d'étudier les moyens à même de lancer le fonds d'amorçage en vue d'offrir de nouvelles opportunités aux jeunes promoteurs pour accéder aux sources de financement ».