L'évaluation du processus électoral et les perspectives de son développement à la lumière des élections de l'Assemblée constituante a fait l'objet d'un colloque organisé mercredi 14 décembre 2011 à la Cité des sciences de Tunis. D'éminentes personnalités ont pris part à cette rencontre. Des magistrats administratifs, des conseillers juridiques ainsi que professeurs universitaires ont été présents. Relever les lacunes du processus électoral afin d'octroyer une leçon pour les prochaines élections est le principal objectif de cette journée organisée par l'association tunisienne pour l'intégrité et la démocratie des élections (ATIDE) en collaboration de l'union des Magistrats administratifs. « Les élections étaient libres, mi-transparentes mais pas intègres », a indiqué M. Moez Bouraoui, président de l'ATIDE : « Notre objectif n'est pas de remettre en cause le processus électoral mais plutôt d'arrêter le discours du bois et cesser de dire tout a été beau comme si on été initiaux à organiser des premières élections. Nous avons relevé les points positifs mais aussi les défaillances pour qu'on puisse évoluer. Notre rôle est d'avertir l'opinion publique. Il ya des instances qui ont été qualifiées grâce à leur légitimité de condamner ou non les dépassements. A ces termes, j'appelle à préserver les acquis de la Révolution. Indépendamment de ses membres, l'ISIE ne doit pas être dissoute. C'est le seul garant pour l'évolution du processus électoral ». De son coté M. Ahmed Souab, président du comité fondateur de l'union des magistrats administratifs, a appelé à un mariage entre les différentes composantes de la société civile : « On doit discuter pour faire évoluer le processus électoral. Il s'agit d'identifier les lacunes et les insuffisances afin d'améliorer les nouvelles opérations.