Malgré les difficultés, le voyagiste français Fram ne désengage pas de la Tunisie. « Il ne s'agit pas de se désengager des pays arabes, notamment la Tunisie mais plutôt de s'adapter tout en restant dans le pays », a estimé M. Georges Colson, président du conseil de surveillance du voyagiste, lors d'une conférence de presse. Fram devrait enregistrer pour 2011 une perte de l'ordre de 10 millions d'euros. Cependant, ces résultats financiers ne mettent pas l'entreprise en danger selon M. Colson : « Le voyagiste ne ferme aucun hôtel en Tunisie où il compte 900 collaborateurs, mais a réservé moins de chambres dans les établissements qu'il n'exploite pas directement ». Durement touché par la crise des destinations arabes, Fram réduit également son offre en Tunisie et en Egypte et il l'élargira en Espagne. Alors que de nouvelles pertes sont prévues en 2011, les dirigeants du groupe ont indiqué qu'ils n'excluaient pas un plan social. Des mesures de chômage partiel ayant déjà été mises en place dans ses agences de voyage. Sur l'été 2012, le groupe anticipe une baisse de 50% sur cette destination, par rapport à l'été 2010. En 2011, Fram a également perdu environ la moitié de son activité sur la Tunisie, en raison du printemps arabe.