« L'initiative de Béji Caïd Essebsi ne sera pas un parti classique mais sera soumise à la loi sur les partis. Elle sera gérée de manière collégiale et décentralisée », a affirmé M. Taieb Baccouche, syndicaliste et ancien ministre de l'Education. Dans une déclaration accordée, jeudi 31 mai, à Express FM, M. Baccouche a rappelé que l'objectif de l'initiative « l'appel de Tunisie » de l'ancien Premier ministre est de mieux équilibrer le paysage politique, de réhabiliter la crédibilité du politique, d'ancrer dans le pays les traditions d'alternance politique, de dissuader tout retour à la dictature… « Fruit d'une initiative à 100% tunisienne, cette nouvelle action puisera ses fondements dans les spécificités et traditions d'une Tunisie vieille de 3000 ans. Elle aura une vocation centriste ». Selon M. Baccouche, la démarche suivie pour reconstruire une opposition divisée s'est accompagnée par la dislocation de plusieurs partis posant un nouveau problème, celui du nomadisme d'un parti à un autre, voire de l'instabilité de l'appartenance politique dictée, jusque là, par des intérêts conjoncturels. En ce qui concerne le programme économique de cette action, M. Baccouche a précisé qu'il sera axé sur l'équilibre à instaurer entre la croissance et le développement, voire entre la promotion de l'investissement et le développement social.