Mohamed Abbou, secrétaire général du CPR et ex-ministre de la Réforme administrative, a mis en garde contre les appels à reverser le pouvoir, après le 23 octobre. Dans une déclaration accordée, jeudi 13 septembre 2012 à une radio privée, Mohamed Abbou a affirmé que descendre à la rue le 24 octobre avec l'intention de renverser le régime par la violence est punissable de la peine de mort : « La loi tunisienne préserve la peine de mort pour tous ceux qui ouvriraient à renverser le pouvoir par la violence ». Le SG du CPR a ajouté que les retombées politiques d'un pareil acte seront désastreuses et affecteront négativement la situation sécuritaire et économique du pays : « Celui qui parle de fin de légitimité le 23 octobre souhaite le chaos et l'anarchie dans le pays. Ceux qui appellent aujourd'hui à une nouvelle Révolution sont contre l'intérêt général du pays». Sur un autre plan, M. Abbou a accusé un journal de la place d'avoir publié des informations manipulées et d'avoir utilisés des titres « choquants » pour attirer plus de lecteurs. L'ex-ministre a, à cet effet, démenti les informations publiées par ce journal et selon lesquelles, le gouvernement compte utiliser de bombes lacrymogènes et de bombes à gaz, lors de la manifestation de 24 octobre 2012.