Le fondateur de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi, a indiqué, mercredi 06 février 2013 sur les ondes de radio Tataouine, que la mort de Chokri Belaid est le deuxième assassinat politique en Tunisie, après le meurtre de Lotfi Nagdh à Tataouine. L'ancien Premier ministre a déclaré que cet accident n'a pas eu lieu par hasard. Il s'agit d'un plan politique bien planifié : « Dans la Tunisie postrévolutionnaire, celui qui dit la vérité doit être tué !». Caïd Essebsi a, également, affirmé que la liste des assassinats politiques est encore longue : « Tous les leaders de partis politiques sont menacés aujourd'hui. La Tunisie est entrée dans un tourbillon noir et chaotique ! ».